La mort de Fabien Clain, dans une frappe de la coalition emmenée par Washington, avait été annoncée le 21 février par des sources à Paris, avant que la coalition ne confirme son décès quelques jours plus tard.
🔴 Le djihadiste français Fabien Clain ciblé par un drone en Syrie https://t.co/GmIjnQgIJk
— Le Figaro (@Le_Figaro) 21 février 2019
Jean-Michel, son frère de 38 ans, avait été gravement blessé dans cette frappe mais il avait survécu. Il a été identifié comme le psalmodieur des Anashid – chants religieux – entendus dans l’enregistrement audio revendiquant les attentats du 13 novembre 2015, qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés.
Radicalisé dans les années 2000
Interrogée sur la présence d’autres Français dans le réduit de l’EI, l’épouse de Jean-Michel Clain a laissé entendre que Hayat Boumedienne, la compagne d’Amedy Coulibaly, l’auteur des attentats de Montrouge, près de Paris, et de l’Hyper Cacher en janvier 2015, serait morte également.
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Les frères Clain, tous deux convertis à l’islam, se seraient radicalisés au début des années 2000. Ces figures du groupe EI étaient des piliers de la mouvance de Mohammed Merah. Ils ont aussi été proches de la cellule ayant perpétré les attentats de Paris et Bruxelles en 2015-2016.
Les combattants des Forces démocratiques syriennes, soutenues par la coalition multinationale anti-EI, sont engagés dans une bataille finale contre les derniers djihadistes.
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