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Les universités, cibles privilégiées des hackers chinois. Le Wall Street Journal, relayé ce jeudi par L'Opinion, révèle qu'une vingtaine d'universités américaines, canadiennes et asiatiques ont été victimes d'une vaste cyberattaque lancée par des pirates informatiques chinois. Selon plusieurs experts en cybersécurité et responsables américains, l'objectif des hackers était de s'approprier des technologies maritimes mises au point à des fins militaires.
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D'après l'étude citée par le journal américain et réalisée par la société iDefense, spécialisée dans la cybersécurité, l'université de Hawaï et le très célèbre Massachusetts Institute of Technology (MIT) font partie des 27 établissements visé par l'attaque qui date, au moins, d'avril 2017. Toutes les universités concernées, ou presque, entretiennent des liens avec un institut océanographique du Massachusetts (également visé), et ce sont particulièrement les centres de recherche consacrés aux technologies militaires maritimes qui semblent visés par les hackers chinois, qui souhaitent obtenir des informations militaires stratégiques, des plans, des dessins liés aux sous-marins, à leur situation et leurs déplacements.
Les universités, une cible privilégiée ?
Selon iDefense, les universités touchées ont pu être identifiées, car leurs réseaux étaient connectés à des serveurs situés en Chine et contrôlés par un groupe de pirates chinois bien connu des spécialistes, le même qui avait déjà piraté des entreprises en contact avec la marine pour s'emparer d'informations sensibles, portant déjà sur les sous-marins.
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L'étude révélée par le Wall Street Journal précise que les pirates chinois ont utilisé la technique très répandue du phishing (hameçonnage) en envoyant des e-mails faussement officiels qui infectent dès leur ouverture le système informatique de celui qui les reçoit. Plus fragiles que les administrations, mais susceptibles d'enfermer de précieuses informations, les universités sont des cibles privilégiées dans un contexte de guerre commerciale de plus en plus tendu.
Mais on ne nous dit et on ne sait certainement pas tout... J’ai du mal à imaginer que les services américains ne sont pas au courant depuis longtemps de ces faiblesses de sécurité et on peut aussi bien imaginer qu’ils en profitent pour laisser pirater de fausses informations, par ailleurs si les chinois hackent ils ne sont certainement pas les seuls... C’est une guerre de l’ombre et j’encourage à lire Cybermenace de Tom Clancy qui date déjà un peu mais est assez prémonitoire
Ces pirates ont plus que probablement utilisé des équipements Huawei et bénéficié du support de cette société conformément à la législation chinoise !