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En prison, le recours à la reconnaissance faciale contre le trafic de drogue

Une prison britannique qui fait partie d’un projet pilote, passe tous les visiteurs à la reconnaissance faciale. Une méthode radicale visant à lutter contre certains trafics en milieu pénitencier.

770 personnes en quelques mois

Le Royaume-Uni passe à l’étape suivante dans sa gestion de la criminalité. On sait déjà que l’objectif est de suivre les détenus en liberté surveillée, quand ils sont en dehors de la prison avec des bracelets GPS. De la même façon que les prisons chinoises deviennent “intelligentes”, trois établissements pénitentiaires du Royaume-Uni ont eu un recours massif à la reconnaissance faciale durant les derniers mois.

Concrètement, 770 personnes ont été forcées de faire analyser leurs visages, iris et papiers par un système informatique avant de rendre visite à un détenu. L’objectif poursuivi par les autorités britanniques ? Lutter contre le trafic de drogue. Concrètement, l’idée du système était de pouvoir détecter si quelqu’un venait sous une fausse identité ou rendait visite à plusieurs prisonniers. Ce projet est resté secret un certain temps et les autorités signalent que les visites ont chuté quand le programme a été rendu public.

Un projet jugé concluant en prison

Surtout, les forces de l’ordre considèrent que le système mis en place a été efficace et veulent désormais l’étendre.

Les nouvelles technologies sont vitales dans notre lutte aux groupes qui causent du chaos dans les prisons, et cet équipement biométrique a le potentiel d’alimenter nos efforts de façon significative

explique ainsi le secrétaire de la Justice britannique, David Gauke. Bon, attention quand même. Le Royaume-Uni a déjà été pointé du doigt il y a quelques mois pour avoir violé les droits de l’homme avec son recours à la surveillance numérique.

C’est sans aucun doute pour ces raisons que plusieurs associations sont déjà vent debout contre l’initiative, réclamant notamment plus de données pour évaluer le succès réel de l’opération. Pour d’autres, c’est tout simplement le manque de respect des droits de la personne qui pose problème.

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