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En Algérie, plus de 1 000 juges menacent de ne pas encadrer la présidentielle

Les soutiens du président Abdelaziz Bouteflika, qui a regagné l'Algérie dimanche 10 mars, faiblissent jour après jour. Plus d'un millier de juges ont ainsi menacé de ne pas encadrer le scrutin présidentiel s'il ne retire pas sa candidature.

Un millier de magistrats algériens ont annoncé lundi 11 mars qu'ils refuseraient de superviser l'élection présidentielle du 18 avril en Algérie si le chef de l'État sortant Abdelaziz Bouteflika est candidat à un cinquième mandat. Dans un communiqué, les juges ajoutent qu'ils ont décidé de créer une nouvelle association.

Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, est rentré dimanche en Algérie après avoir passé deux semaines dans un hôpital de Genève. À la tête du pays depuis 1999, il ne
s'est pas exprimé en public depuis un accident vasculaire cérébral en 2013. Ses adversaires doutent qu'il soit capable d'assurer sa charge et s'inquiètent que l'Algérie ne soit gouvernée en son nom et dans l'ombre par ses conseillers.

Depuis le 22 février, les Algériens descendent massivement dans la rue pour demander au chef de l'État de renoncer à briguer un nouveau mandat.

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