Réchauffement climatique : cette ligne aérienne pourrait être purement et simplement supprimée.

Signe des temps, ce trajet aérien pourrait être sacrifié au profit du train. Objectif : privilégier le rail et, ainsi, lutter contre le réchauffement.

Publié le |Mis à jour le |Pour information, cet article a été écrit il y a 5 ans.

En matière de lutte contre le réchauffement climatique, cette mesure serait une petite révolution : une majorité de parlementaires néerlandais se sont prononcés pour la suppression d’une ligne aérienne. Motif ? Nuit à l’environnement ! Explications.

Source : Nieuwland Photography / Shutterstock

Dans la ligne de mire de ces élus, la liaison aérienne entre Amsterdam et Bruxelles. Elle ne dure que 55 minutes et constitue, pour ces élus, une véritable « absurdité environnementale. »

Chaque jour, une dizaine de vols relient ces deux capitales distantes de 200km seulement. Un saut de puce d’autant plus aberrant que plusieurs compagnies de train proposent le même trajet en TGV en seulement une heure trente…

Encouragés par les députés Verts, les députés néerlandais ont donc appelé le gouvernement à faire disparaître cette liaison. Des négociations seraient déjà en cours entre l’État, KLM (la compagnie aérienne) et la compagnie de chemin de fer.

Cora van Nieuwenhuizen, ministre des infrastructures, dans les colonnes de L’Echo (propos relayés par Le Figaro) :

«Le but est d’inciter les passagers entre les deux aéroports d’opter pour le train et de positionner ce dernier comme une alternative attrayante et simple.»

Même son de cloche du côté belge. Céline Fremault, ministre de l’environnement :

«J’ai toujours été sidérée par les sauts de puces en avion. C’est un non-sens. Il faut revenir au transport par rail pour les personnes et pour les marchandises. Que ce soit en termes de réduction des gaz à effet de serre, de réduction des nuisances sonores pour les riverains, de gain de temps, de sérénité pour les passagers, le train est imbattable, sauf sur le prix des billets. Il doit donc être valorisé partout où c’est possible, en passant par une démocratisation du coût des tickets.»

Alors que la Terre se met à suffoquer, il faut à tout prix réduire les émissions de gaz à effet de serre et, donc, réduire l’activité aérienne. Commencer par supprimer les liaisons les moins utiles est une question de bon sens. Une mesure exemplaire qui, espérons-le, en annonce beaucoup d’autres.

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