Un joli coup de communication. Voilà ce que s'est offert le ministre de l'Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, fin 2018, avec l'annonce que ses services se serviraient désormais de Facebook, Instagram, Twitter, Linkedin et autres réseaux sociaux pour "enrichir leurs données fiscales" et traquer les fraudeurs. Les limiers du fisc ne se privaient déjà pas de recourir au coup par coup à de telles sources d'informations. Mais là où les contribuables pourront s'inquiéter, c'est que cette exploitation devrait désormais devenir systématique, pour nourrir un fichier dédié. Alors que la lutte contre les fraudes ne cesse de se renforcer, et que celles supérieures à 100.000 euros seront désormais automatiquement communiquées à la justice, passer entre les mailles du filet va devenir difficile. Réseaux sociaux, algorithmes, découvrez comment le fisc vous surveille.

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