logo_prisma
Le lac Érié

Le lac Érié

Le 26 février dernier, les habitants de Toledo dans l’Ohio au Etats-Unis ont été questionnés sur les droits du lac Erié, un bassin cher à leur cœur, pollué à cause de la prolifération d’algues toxiques. Ils se sont battus pour faire reconnaître le lac comme entité vivante pouvant jouir des mêmes droits que les Hommes. S’ils n’étaient que 9% à voter, ils se sont très majoritairement prononcés en faveur de cette reconnaissance (61,3%). Ainsi, si l'un des habitants estime que le lac est en danger, ils pourront agir au niveau judiciaire.

photo 1/5 © Getty Images / Yuanshuai Si

Le Gange et la Yamuna

Le Gange et la Yamuna

En 2017, ces fleuves sacrés d’Inde ont failli avoir les mêmes droits que les humains. Ils auraient juridiquement été considérés comme des personnes morales. Ce nouveau statut aux yeux de la Justice aurait permis à ces deux cours d’eau d'être mieux protégés contre la pollution. "La situation requiert des mesures extraordinaires pour préserver et conserver ces rivières", a déclaré la Justice pour expliquer son choix favorable. Cependant, quelques mois plus tard, elle a annulé cette décision. La raison ? Les personnes physiques choisies pour représenter les fleuves ont eu peur d’être tenues pour responsables si une personne se noyait dans les eaux sacrées.

photo 2/5 © Getty Images / Dilwar Mandal

Le parc National Te Urewera

Le parc National Te Urewera

Ce parc de plus de 2 000 km2 situé sur l'Île du Nord de la Nouvelle-Zélande est le foyer des Ngai Tuhoe, une tribu Maori, ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux natives du pays. Depuis 2014, cette zone naturelle est considérée comme ayant des droits et doit être protégée. La principale raison pour laquelle la Nouvelle-Zélande a pris cette décision est pour préserver ce parc.

photo 3/5 © Getty Images / Westend61

Le fleuve Whanganui

Le fleuve Whanganui

Ce cours d’eau est l’un des trois plus longs fleuves de Nouvelle-Zélande. En 2017, la Justice du pays lui a donné une identité juridique. Avec elle, des droits et des devoirs. C’est une tribu maori qui se battait depuis le XIXe siècle pour les droits de ce lieu : entre la tribu et le fleuve, un lien spirituel très profond existe. Droit représenter devant la justice par deux personnes (un membre du gouvernement et un membre de la tribu), gardiens du fleuve, qui peuvent le représenter devant la Justice.

photo 4/5 © Getty Images / Anna Gorin

La forêt amazonienne colombienne

La forêt amazonienne colombienne

En avril 2018, la partie de la forêt amazonienne située en Colombie s’est vu attribuer un nouveau statut : “sujet de droit”, c’est-à-dire une entité reconnue comme personne morale. Elle a des droits : celui d'être protégée par exemple. En effet, le phénomène de déforestation du “poumon de la terre” ne cesse de croître. Ainsi, 30% de cette surface a été rasée entre 1990 et 2010, selon France nature environnement.

photo 5/5 © Getty Images / Ramesh Thadani

A voir aussi