Des soins lourds
A cette époque, les soins étaient assez lourds pour Nicolas Somberg : « J’étais obligé de me faire deux piqûres d’insuline, une le matin, l’autre le soir. Quatre contrôles glycémiques étaient aussi nécessaires. Je devais me piquer le bout du doigt et analyser une goutte de sang. Il fallait 120 secondes pour obtenir les résultats ».
Un changement de vie grâce à la nouvelle pompe
Aujourd’hui, Nicolas Somberg vit beaucoup plus sereinement grâce à une nouvelle pompe à insuline qu’il porte à la taille.
Elle fonctionne pratiquement comme un pancréas artificiel : « Elle gère de manière automatique les fluctuations de glycémie. Ce n’est pas moi qui dois m’adapter à mon diabète et à ma pompe. C’est la pompe qui doit s’adapter à mon corps et à ma vie « En fonction de ce que je mange et en fonction également de mes activités professionnelles et autres. Tout cela va être adapté par la pompe ».
Un fonctionnement simple
Vincianne Thielen s’est spécialisée dans le traitement des patients diabétiques de type 1. Elle a proposé à dix patients qui entraient dans les conditions de porter la nouvelle pompe à insuline qui détecte l’hypoglycémie et l’hyperglycémie. « On a un petit coquillage qui se fixe sur la peau et qui mesure la glycémie. Il transmet l’information à la pompe afin que le système puisse fonctionner. L’appareil fonctionne en semi-autonomie car il y a une intervention du patient au moment des repas. Il doit prévenir la pompe de ce qui va être consommé », explique l’endocrinologue.
La pizza fait son grand retour
Nicolas Somberg s’est privé de pizzas pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas.
Lorsqu’il passe à table, il informe son boîtier. « J’informe mon boîtier que je mange une pizza. Je formule de manière à encoder le nombre de glucides qu’il y a dans la pizza. C’est redevenu un plaisir de manger une pizza. En tant que diabétique, on appréhende toujours les aliments que l’on ne sait pas bien gérer. Avec la pompe, on a trouvé la technique. Maintenant, c’est parfait, c’est nickel », explique le patient détendu.
Grâce à l’évolution technologique, l'endocrinologue peut suivre ses patients à distance et si c’est nécessaire elle peut les conseiller.