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Santé

Yémen : près de 110.000 cas présumés de choléra depuis janvier (ONU)

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Des Yéménites reçoivent des soins contre le choléra dans un centre médical de la capitale Sanaa, le 18 mars 2019
Des Yéménites reçoivent des soins contre le choléra dans un centre médical de la capitale Sanaa, le 18 mars 2019
AFP/Archives - MOHAMMED HUWAIS

Près de 110.000 cas présumés de choléra ont été rapportés depuis le début de l'année au Yémen, causant 190 décès dans un pays ravagé par la guerre, ont annoncé lundi les Nations unies.

Environ un tiers des 108.889 cas de choléra rapportés entre le 1er janvier et le 17 mars concernent des enfants de moins de cinq ans, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Cette forte hausse, qui intervient deux ans après la plus grave épidémie de choléra au Yémen, se concentre dans six provinces du pays dont celle de Sanaa, où se trouve la capitale éponyme, et celle de Hodeida, sur la mer Rouge.

"La situation est exacerbée par le mauvais entretien du système d'évacuation des eaux usées dans de nombreux secteurs touchés, l'utilisation d'eau contaminée pour l'irrigation et les mouvements de population", a indiqué l'OCHA, présentant les pluies précoces comme une autre possible explication.

Les maladies véhiculées par l'eau sont endémiques au Yémen. En 2017, plus d'un million de cas présumés de choléra avaient été rapportés en huit mois. Plus de 2.500 personnes sont mortes de cette épidémie entre avril et décembre 2017.

Le Yémen est déchiré par un conflit dévastateur depuis l'intervention d'une coalition arabe sous commandement saoudien en mars 2015 pour soutenir des forces progouvernementales contre les rebelles Houthis.

Le conflit a provoqué la pire catastrophe humanitaire au monde selon l'ONU et a fait quelque 10.000 morts. Des ONG estiment que le bilan des victimes est largement supérieur.

Ce contexte a favorisé la recrudescence des cas présumés de choléra, les civils souffrant d'un manque d'accès à l'eau potable et aux soins médicaux.

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