Journée de la procrastination : procrastinez, mais en musique !

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Journée de la procrastination : procrastinez, mais en musique !

Playlist procrastination
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Les courses ? Faites les demain. La paperasse administrative ? Plus tard. Le rendez-vous téléphonique ? Après. Pour le moment, profitez de cette journée de la procrastination pour écouter de la musique, tout simplement.

Parce qu’il ne faut jamais remettre à demain ce que l’on peut écouter aujourd’hui, ce lundi 25 mars, journée officielle de la procrastination, sera sous le signe de la musique.

La procrastination repose sur le fait de remettre à plus tard ce que l’on pourrait faire aujourd’hui. Les adeptes, on les appelle alors les procrastinateurs. Et dans l’histoire de la musique, certains compositeurs sont des maîtres en la matière.

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S’il n’en fallait nommer qu’un seul, ce serait Gioacchino Rossini. « Rien ne prime sur l’inspiration que la nécessité ». Dans une lettre non datée, le compositeur italien résume parfaitement son état d’esprit : (un peu) paresseux.

Et il n’est pas le seul à parler de sa propre paresse. Gaetano Donizetti , interrogé sur le temps de composition du Barbier de Séville (deux semaines) répond : « Je n’en doute pas, il [Rossini] a toujours été un sacré paresseux ».

Pour l’encourager à écrire, les directeurs de théâtres enferment Rossini dans une salle avant la représentation pour qu’il puisse finir à temps d’écrire ses partitions. Dans une lettre, le compositeur italien témoigne :

J’ai composé l’ouverture d’Otello dans une petite pièce, [...] enfermé par les directeurs, avec une assiette de spaghetti et la menace de ne pouvoir quitter la chambre tant que je n’avais pas écrit la dernière note.

Procrastinateur en chef, Rossini prend aussi l’habitude de composer depuis son lit. Et si par malheur une partition glisse par terre, la légende raconte qu’il ne prend pas la peine de la ramasser, il préfère recommencer l'écriture sur une page vierge. Ce rythme de vie (éreintant) le pousse à pendre sa retraite à l’âge de… 37 ans.

Le paresseux Rossini a au moins le mérite de composer ses œuvres très rapidement (forcément, c'est toujours au dernier moment). Ce qui n’est pas le cas de Johannes Brahms. Le compositeur allemand prend de longues années pour écrire sa première symphonie.

Appelée la « dixième symphonie de Beethoven » par le baron pianiste et chef d’orchestre Hans von Bülow, cette symphonie en ut mineur est achevée en 1876. Mais les premières esquisses remontent à 1862, soit 14 ans avant l’achèvement de l’oeuvre. Bien sûr, la liste des compositeurs procrastinateurs n’est pas exhaustive, mais on fera le reste demain.

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