POLITIQUE - Il touche presque à sa fin. Alors que les contributions citoyennes sont terminées depuis la mi-mars, Emmanuel Macron s’apprête à boucler son tour de France du grand débat. Au lancement de celui-ci, il avait fait part de son intention d’intervenir d’une manière ou d’une autre dans toutes les régions françaises.
Le président de la République se rend ce jeudi dans les Pays-de-la-Loire avant de déjeuner vendredi à l’Élysée avec des élus des Hauts-de-France. Il ne restera ensuite qu’à aller en Bretagne (sans doute le 3 avril) et en Corse (le jeudi 4) pour tenir son pari, comme le montre cette infographie interactive qui retrace les différentes interventions du chef de l’État dans le cadre du grand débat.
Ce jeudi, Emmanuel Macron échangera avec une cinquantaine de jeunes issus de plusieurs conseils municipaux d’enfants du Maine-et-Loire. Cette rencontre se tiendra dans le centre culturel de Beaupréau-en-Mauges entre Angers et Nantes. Il déjeunera ensuite à Angers avec des élus locaux en compagnie de plusieurs ministres: François de Rugy (élu à Nantes) ainsi que les deux copilotes du grand débat (Emmanuelle Wargon et Sébastien Lecornu).
Le lendemain, il a recevra une centaine d’élus des Hauts-de-France, comme il l’a fait il y a quelques semaines pour ceux du Grand-Est. Son équipe fait savoir qu’il ne s’est pas déplacé dans ces deux régions pour le grand débat car il s’y était rendu à l’automne 2018 lors de son itinérance pour célébrer la fin de la Première guerre mondiale.
Mais plusieurs parlementaires ont fait part de leur décision de ne pas honorer cette invitation. Après les députés de la France insoumise (François Ruffin, Adrien Quatennens et Ugo Bernalicis), c’est le député Les Républicains Pierre-Henri Dumont qui a annoncé son boycott. “Je refuse de gaspiller l’argent du contribuable dans un meeting électoral”, écrit-il dans un communiqué dans lequel il déplore le fait de ne pas avoir la parole. Au total, 7 parlementaires républicains ont décidé de décliner l’invitation.
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