Publicités archivées pendant sept ans
Par ailleurs, toutes ces publicités électorales seront archivées durant sept ans au sein d'une bibliothèque numérique («Ad Library»), d'accès libre, qui permettra aux médias, chercheurs, politologues, ONG, de les étudier. Les autorités pourront en outre s'en servir si nécessaire pour des investigations. Et le groupe, comme il s'était engagé sous la pression d'ONG après avoir mis en place certaines restrictions, va ouvrir son interface de programmation (ou API) à des tiers, pour faciliter l'exploitation de ces données.
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Le réseau assure également qu'il a mis en place un système pour identifier les publicités qui tenteraient d'échapper à ces règles (notamment en surveillant les références à certains sujets à résonance politique, comme l'immigration ou l'environnement), et appelle ses utilisateurs à lui signaler tout abus. Concrètement, la procédure d'autorisation s'ouvre ce vendredi et Facebook commencera mi-avril à sanctionner les contrevenants, en stoppant leurs campagnes, en les ajoutant à sa bibliothèque, et en les obligeant à suivre le processus d'autorisation.Ces outils se voulant dissuasifs ont été progressivement mis en place à la suite du scandale qui avait éclaté aux Etats-Unis, où des officines russes se sont servies du réseau pour faire campagne en faveur de Donald Trump lors de l'élection présidentielle de 2016. «Ces changements ne vont pas empêcher totalement les abus. Nous sommes confrontés à des adversaires malins, créatifs et bien financés, qui changent de tactique quand nous détectons leurs agissements. Mais nous pensons qu'il aideront à éviter des ingérences sur Facebook lors des élections», a expliqué Richard Allan, un des responsables du réseau social. Le groupe prévoit d'étendre la plupart de ces mesures au monde entier en juin.