Agnès Varda : "Pour moi, le cinéma ce n’est pas le mouvement mais le regard dans la durée"

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Agnès Varda : "Pour moi, le cinéma ce n’est pas le mouvement mais le regard dans la durée"

Agnès Varda en 2008.
Agnès Varda en 2008.
© Sipa - Laruffa Antonelli

1998. Deuxième volet de la série "A voix nue" de 1998 consacrée à la réalisatrice Agnès Varda qui revient sur les lieux et les couleurs de son enfance et raconte ses débuts de photographe auprès de Jean Vilar.

Dans ce deuxième épisode de la série "A voix nue" enregistrée en 1998, Agnès Varda évoque son enfance entre le Nord, la Belgique, et le Sud, avec la ville de Sète. De ces premières années, ce sont les couleurs du Nord qui lui restent en mémoire. De la ville de Sète, elle dit que "c’est une sorte de Venise loupée !"   et c'est justement ce ratage qui lui plait. Elle, la citadine, se souvient avec plaisir des camps des Eclaireuses, "j’y ai connu des ivresses extraordinaires".  Elle raconte enfin son arrivée à Paris, son sentiment de "provinciale humiliée".

Dès 1949, elle a suivi la troupe de Jean Vilar d'abord comme aide à tout faire avant d’être reconnue comme photographe au Festival d’Avignon de 1951. Elle y a appris "la rigueur et l’obligation d’intelligence."  Elle raconte cette vie communautaire, utopique.

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Agnès Varda confie ne pas savoir pourquoi à 25 ans elle a écrit son premier film.

"A voix nue" avec Agnès Varda 3/5 le 30/06/1998.

26 min

On apprend très vite que, étant photographe, de même quand on est documentariste, on est au service de ceux qui sont là et qui ont du talent.

  • "A voix nue" avec Agnès Varda 2/5
  • Première diffusion le 30/06/1998
  • Producteur : Gérard Lefort
  • Réalisation : Malika Mezghach
  • Indexation web : Odile Dereuddre, de la Documentation de Radio France