Des bouteilles, des gobelets, des sacs, des fourchettes… Kate Shortman et Isabelle Thorpe, deux athlètes britanniques de natation synchronisée, ont réalisé leur chorégraphie dans une piscine jonchée de déchets plastiques. Le but est de montrer ce que vivent, au quotidien, les animaux marins.

Elles nagent habituellement dans une eau claire et limpide. Mais ce 12 mars, deux athlètes britanniques de natation synchronisée, Kate Shortman et Isabelle Thorpe ont relevé le défi lancé par Big bang Fair, l’organisateur d’une foire scientifique annuelle destinée aux jeunes scientifiques et ingénieurs. Pour éveiller les consciences, elles ont réalisé leur chorégraphie officielle dans une piscine pleine de déchets plastiques.
“Sans surprise, le duo a eu du mal à effectuer sa performance habituelle dans un bassin jonché de milliers de déchets en plastique flottant à la surface”, écrit sur son blog Big Bang Fair. Dans la vidéo ci-dessous, les nageuses luttent contre les bouteilles, gobelets, fourchettes, sacs et autres récipients en plastique.


Le but de Kate Shortman et Isabelle Thorpe est de montrer ce que vivent les animaux marins, piégés par les détritus qui s’entassent dans les océans. Une étude de Forum économique mondial et de la Fondation Ellen McArthur estime que d’ici 2050, au rythme actuel, il y aura plus de poissons que de plastiques dans les océans.Augmentation de 40 % de la production plastique d’ici 2030
La présence du plastique est désastreuse pour les animaux marins. Plus de 1,5 million d’entre eux meurent chaque année à cause de ce matériau. Dernièrement, aux Philippines, des chercheurs ont ainsi retrouvé une baleine avec 40 kg de déchets plastiques dans l’estomac. Une accumulation qui a causé sa mort. Et la situation devrait empirer dans les années à venir. Le WWF estime que la production de plastique va augmenter de 40 % d’ici 2030.
Pour faire face à la situation, l’ONG et le député écologiste François-Michel Lambert ont tous deux publié des rapports dans lesquels ils proposent des solutions pour lutter contre le plastique. On y trouve l’idée d’un prix du plastique intégrant le coût réel de son cycle de vie, le lancement des États généraux de l’emballage, le retour à la consigne, une taxe sur la distribution d’objets en plastique ou encore la définition d’un budget plastique. 
Marina Fabre, @fabre_marina

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