Lors de visite officielle dans la ville frontalière de Calexico, en Californie, le 5 avril, “Trump va faire le déplacement jusqu’à une section de la clôture frontalière qui vient récemment d’être renovée”, souligne l’Arizona Republic.

Une plaque a même été apposée sur ce tronçon, note le quotidien. Sur celle-ci, “posée il y a six mois [en présence de la ministre de la Sécurité intérieure Kirstjen Nielsen], lorsque les travaux de rénovation ont été achevés, on peut lire : ‘Cette plaque a été posée pour commémorer l’achèvement de la première section du mur frontalier de Donald Trump’”.

Des travaux planifiés de longue date

Or le remplacement de ce tronçon “a été planifié bien avant l’élection de Donald Trump”, explique le journal, qui souligne qu’une clôture frontalière est installée depuis de très nombreuses années à cet endroit et que le tronçon avait déjà été identifié comme une “zone de rénovation prioritaire en 2009”, sous la présidence d’Obama.

Et l’Arizona Republic d’enfoncer le clou en soulignant que sur cette portion de la frontière “les travaux ont seulement consisté à remplacer les anciens panneaux de métal datant de la guerre du Vietnam par une nouvelle clôture métallique plus haute”.