Treizième jeudi pour le climat: les jeunes gardent espoir, rejoints par les grands-parents

Manifestation pour le climat : quelle affluence en période de vacances ?

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Par RTBF

Les jeunes étaient une nouvelle fois dans les rues de Bruxelles ce jeudi pour défendre le climat, avec un peu plus d’entrain que la semaine passée. Partis de la gare du Nord vers 10h, les manifestants étaient au nombre de 1100 selon la police, soit deux fois plus que le jeudi précédent. Mais on est loin des 35.000 manifestants de janvier, ou même des 11.000 de février.

Tout comme la semaine précédente, le contexte des vacances de printemps n’a pas vraiment aidé la mobilisation. « J’ai beaucoup d’amis qui sont partis en vacances et qui ne pouvaient pas être là, explique une jeune manifestante. Et puis il y a beaucoup de personnes qui préfèrent rester chez elles pendant les vacances, mais c’est dommage. »

Treizième jeudi pour le climat: moins nombreux, les jeunes ont défilé avec leurs aînés
Treizième jeudi pour le climat: moins nombreux, les jeunes ont défilé avec leurs aînés © DOMINIQUE DUSSEIN - RTBF

C'est important de continuer à venir

D'autres au contraire se réjouissent de pouvoir enfin venir défiler, comme les professeurs. "Nous ne pouvons pas quitter la classe pour manifester, raconte Tinneke, enseignante en primaire. Alors on fait une manifestation pendant les vacances." Les jeunes pouvaient également compter sur le soutien de leurs aînés, qui ont appelé à la mobilisation. Le groupe Grands-parents pour le climat était d'ailleurs présent, tout comme Anuna De Wever, l'une des cheffes de file du mouvement. Les manifestants néerlandophones étaient d'ailleurs majoritaires à Bruxelles. 

Treizième jeudi pour le climat: moins nombreux, les jeunes ont défilé avec leurs aînés
Treizième jeudi pour le climat: moins nombreux, les jeunes ont défilé avec leurs aînés © DOMINIQUE DUSSEIN - RTBF

Autre motif de démobilisation : l'abandon du projet de loi climat, qui a déçu les jeunes. Ceux qui étaient présents ce jeudi veulent pourtant continuer à y croire. "Je pense que c'est vraiment hyper important de continuer à se mobiliser, parce que même si ça n'a pas un impact tout de suite, c'est sûr qu'au final, dans les mentalités, ça fait souvent bouger les choses, explique Gaspard, 15 ans. On en parle plus dans les médias, donc c'est important de continuer à venir." Le jeune homme estime en revanche que "les marches, cela ne va peut-être pas suffire, il faut sans doute faire d'autres actions en parallèle." Avec, en ligne de mire, les élections fédérales, régionales et européennes du 26 mai.

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