Quand Google se transforme en vaste filet permettant d’attraper des suspects : le journal américain The New York Times relate ce 14 avril que la police américaine sollicite régulièrement les données de localisation des téléphones portables de la firme dans le cadre d’enquêtes criminelles.
Parfois, cette méthode conduit à de fausses pistes. En décembre dernier, dans la banlieue de Phoenix, des détectives ont arrêté Jorge Molina, employé dans un entrepôt, qu’ils soupçonnaient d’avoir tué un homme neuf mois plus tôt. Ce sont les informations fournies par Google sur l’ensemble des appareils enregistrés à proximité de l’incident qui les avaient menés à M. Molina, lequel se trouvait également être en possession d’une voiture de même modèle que celle apparaissant sur une vidéo de l’épisode. Pou
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Avec 1 600 journalistes, 35 bureaux à l’étranger, 130 prix Pulitzer et plus de 10 millions d’abonnés au total, The New York Times est le quotidien de référence aux États-Unis, dans lequel on peut lire “all the news that’s fit to print” (“toute l’information digne d’être publiée”).
Dans son édition dominicale, on trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l’inégalé New York Times Magazine. La famille Ochs-Sulzberger, qui, en 1896, a pris la direction de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre gauche.
Quant à l’édition web, qui revendique à elle seule plus de 9 millions d’abonnés fin 2023, elle propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives regroupent des articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981.