Szpilman, le pianiste rescapé du ghetto de Varsovie

Wladyslaw Szpilman (à gauche) et son interprète à l'écran, Adrian Brody, dans le film de Roman Polanski, "Le Pianiste", réalisé en 2002. ©Getty - Wojtek Laski
Wladyslaw Szpilman (à gauche) et son interprète à l'écran, Adrian Brody, dans le film de Roman Polanski, "Le Pianiste", réalisé en 2002. ©Getty - Wojtek Laski
Wladyslaw Szpilman (à gauche) et son interprète à l'écran, Adrian Brody, dans le film de Roman Polanski, "Le Pianiste", réalisé en 2002. ©Getty - Wojtek Laski
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En janvier 1945, alors que Varsovie est détruite par ordre de Hitler, un homme échappe à l'anéantissement : Władysław Szpilman, juif polonais et pianiste. La fiction de François-Xavier Szymczak relate l'exceptionnel destin du rescapé ; l'auteur et le sociologue Georges Mink répondent aux questions de Stéphanie Duncan.

En janvier 1945, quand les troupes soviétiques s’emparent de Varsovie, la capitale polonaise n’est plus qu’un champ de ruines. Hitler, avant de l’abandonner à Staline, avait ordonné de la raser.

C’est dans ce décor d’apocalypse, qu’un homme a surgi des décombres, en haillons, affamé, pouilleux, le regard halluciné, comme venu de l’au-delà. Mais l’homme est bien vivant, et à ce titre, c’est un miraculé. 

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Władysław Szpilman, pianiste, polonais, juif, n’a pas quitté Varsovie de toute la guerre. Alors que plus de quatre-vingt-dix pour cent des Juifs de Pologne ont été assassinés, lui, a réchappé in extremis du ghetto, de la déportation avec sa famille vers Treblinka, des travaux forcés, des dénonciations, de la faim, du froid, de la solitude… Sa survie, il la doit au hasard (une croûte de pain, de l’eau croupie, apparues quand la mort semblait avoir sonné), à la bonté de quelques personnes, polonais juifs, non-juifs, et même un officier nazi. Et sans doute aussi à la musique. 

Après la guerre, pour exorciser ses démons, Władysław Szpilman racontera son histoire dans un livre. Mais dans la Pologne devenue communiste, comme dans celle d‘aujourd’hui, il y a des vérités historiques qui ne passent pas.

Les invités

  • Georges Mink, directeur de recherches émérite au C.N.R.S, spécialiste de sciences politiques, auteur notamment de La Pologne au cœur de l’Europe de 1914 à nos jours paru en 2015 aux éditions Buchet Chastel. 
  • François-Xavier Szymczak, musicologue et producteur, à France Musique, de l'émission Arabesques. Il est l'auteur de cette fiction.  

À lire : La Pologne, les Juifs et les communistes, de Jean-Charles Szurek, chez Michel Houdiard éditeur et la revue Esprit de mars 2019 consacrée à la Pologne d’aujourd’hui. 

La fiction

Szpilman, le pianiste rescapé du ghetto de Varsovie, une fiction de François-Xavier Szymczak, réalisée par Cédric Aussir.

Avec les voix de : 

  • Władysław Szpilman : Barthélémy Meridjen
  • Halina Szpilman : Pauline Ziadé 
  • Yakub Berman : Antoine Mathieu
  • Edmund Rudnicki : Jean-Alain Velardo
  • Wilhelm Hosenfeld : Marc Citti
  • Andreï Lioukov : Étienne Launay
  • La voix radio : Antoine Gouy

Ainsi que l'équipe de réalisation :

  • Bruitages : Sophie Bissantz
  • Prise de son, montage, mixage : Emmanuel Armaing et Manuel Couturier
  • Assistante à la réalisation : Romane Chibane
  • Réalisation : Cédric Aussir 

Pour aller plus loin

Vous pouvez consulter, sur le site de France Inter, la publication de Nadja Viet : Les Témoins du Ghetto de Varsovie.

La musique

  • Michael Chapman : After all this time
  • Autant en emporte l'histoire, votre émission des fictions de France Inter, possède son générique original, composé par le musicien Clément Ducol.

L'équipe

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