Incendie de Notre-Dame : le coq de la flèche de la cathédrale retrouvé dans les décombres

Le ministère de la Culture confirme au Parisien que la célèbre girouette a été retrouvée mardi soir, « cabossée mais vraisemblablement restaurable ».

 Ici, Philippe Villeneuve, l'architecte en charge des travaux de Notre-Dame de Paris, avec la statuette. (Capture d’écran)
Ici, Philippe Villeneuve, l'architecte en charge des travaux de Notre-Dame de Paris, avec la statuette. (Capture d’écran) Twitter Jacques Chanut

    Miracle. On la pensait brûlée, fondue dans le brasier. La girouette fixée en haut de la flèche de Notre-Dame de Paris, tombée lundi soir pendant l'incendie, a finalement été retrouvée mardi soir.

    « Le coq a été sauvé. J'ai vu l'architecte en chef des monuments historiques descendre avec le coq dans les bras, a confié au Parisien une source au ministère de la Culture. Il est cabossé mais vraisemblablement restaurable. Comme, il est enfoncé, on n'a pas encore pu vérifier si les reliques s'y trouvent encore ».

    C'est un des restaurateurs chargés de fouiller les décombres qui a fait l'heureuse découverte. Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment, a partagé une photo du coq cette fois aux bras de Philippe Villeneuve, l'architecte en chef des MH, en charge des travaux de rénovation de Notre-Dame.

    « Le coq s'est détaché et est tombé du bon côté »

    Le pessimisme régnait autour de l'avenir de cette girouette, entraîné dans la chute de la grande flèche vers 20 heures lundi soir. « Elle est tombée dans la nef mais dans sa chute, le coq s'est détaché et est tombé du bon côté sur un bas-côté, peut-être sur le chemin de ronde, en tout cas hors du foyer de l'incendie », poursuit ce responsable ministériel.

    Reste désormais à savoir si les trois reliques enfermées dans le coq sont encore présentes, et si oui, dans quel état. S'y trouvent en effet une des 70 épines de Sainte Couronne du Christ, une relique de Saint Denis et une de Sainte Geneviève. Selon les historiens, ce coq et ses trésors servaient de « paratonnerre spirituel » afin de protéger les fidèles de la cathédrale mais aussi les Parisiens.

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