Nîmes : un détenu soupçonné d’avoir violé une fillette en prison

Les enquêteurs cherchent à comprendre comment l’enfant a pu être amenée au parloir, en présence d’un homme déjà condamné pour pédophilie.

 Un couloir de la prison de Nîmes, l’une des plus surpeuplées de France.
Un couloir de la prison de Nîmes, l’une des plus surpeuplées de France. AFP/Sylvain Thomas

    Un détenu est en garde à vue depuis mardi, ainsi que son ex-compagne, pour des soupçons de viols sur la fillette de cette dernière. Les agressions auraient été commises à la prison de Nîmes, où l'homme était détenu pour une précédente affaire de pédophilie.

    C'est un site Internet d'informations départementales, Objectif Gard, qui a révélé les gardes à vue de ces deux personnes dans une affaire de pédophilie en prison. L'information a été confirmée par une source judiciaire nîmoise à l'AFP. Après ces nouvelles accusations, l'homme a été transféré de la prison de Nîmes à celle de Muret, en Haute-Garonne.

    Des viols subis lors de parloirs familiaux

    De sources pénitentiaire et proche de l'enquête, ce détenu de 49 ans est accusé d'avoir violé la fillette de son ex-compagne lors de parloirs familiaux. Ce Gardois avait été condamné à 20 ans de réclusion en 2013 par la cour d'assises du Gard pour les viols de six fillettes âgées de moins de 15 ans. La peine avait été confirmée en appel en 2015 par la cour d'assises du Vaucluse.

    La victime, qui est maintenant une adolescente âgée de 16 ans, affirme avoir subi ces viols lors de ses visites en prison. Les enquêteurs essaient de déterminer les circonstances précises de ces nouveaux viols et comment elle a pu être amenée au parloir, à de nombreuses reprises, pour rencontrer un détenu déjà condamné pour plusieurs actes de pédophilie.

    L'ex-compagne du détenu est également en garde à vue, confirme une source proche du dossier. Les enquêteurs cherchent à établir dans quelles conditions cette femme d'une quarantaine d'années se serait ainsi rendue à la maison d'arrêt de Nîmes avec sa fille, pour ces « parloirs familiaux » lors desquels l'adolescente aurait été violée.

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