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Ces applications de santé qui partagent des informations sensibles sans votre accord

Des dizaines d’applications installées sur des centaines de millions de smartphones monétisent des données très privées à propos de la santé de leurs utilisateurs… Sans même les prévenir qu’elles agissent de la sorte.

Rappelez-vous : il y a tout juste quelques mois, de nombreuses applications comme TripAdvisor ou MyFitnessPal se faisaient épingler à cause de leur comportement plus que douteux vis-à-vis des données collectées auprès de leurs utilisateurs. En effet, leur vie privée est de plus en plus à risque depuis que des géants comme Facebook ont facilement accès à ces informations.

Aujourd’hui, il apparaît qu’un nombre bien plus grand d’éditeurs logiciels profite du même système pour collecter et transmettre de la data à caractère sensible à Palo Alto ou Google. Une nouvelle étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) vient ainsi apporter de nouveaux détails sur le sujet, loin d’être rassurants pour ceux qui ont un smartphone Android ou iOS.

Flo et d’autres applications dans le collimateur

Les chercheurs qui ont mis en ligne leur enquête sur le site du JAMA ont dressé une liste des 36 services les plus téléchargés sur les téléphones dans le monde, en filtrant avec les mots-clés “depression” et “smoking cessation“. On se retrouve donc avec des applications au sein desquelles les internautes renseignent des informations particulièrement confidentielles à propos de leur état de santé physique ou mentale.

En analysant de plus près le fonctionnement de chacune de ces plateformes, les scientifiques se sont alors aperçus que la majorité d’entre elles divulguaient ces données à des tiers, parfois sans même que celui qui les a fournies soit au courant. Un constat alarmant, alors même que Mountain View tente tant bien que mal d’enrayer le problème… Tout en étant l’une des premières entreprises à en profiter.

Si le document que j’ai pu consulter ne donne pas le nom de toutes les applications pointées du doigt, il précise tout de même que celles-ci sont issues des classements Play Store et App Store des États-Unis et de l’Australie, relativement similaires à ceux de l’Hexagone : méfiance, donc, parmi ce qui est installé sur votre mobile. À titre de comparaison, Flo a déjà été signalée auparavant pour des méthodes peu orthodoxes du même genre.

Quel avenir pour la confidentialité de nos données ?

Bien que certains constructeurs de smartphones aiment à rappeler que leurs appareils sont censés protéger nos informations personnelles, il est légitime de se demander ce que l’on peut faire pour lutter contre de tels dangers qui sont peu connus du grand public, qui ne se pose que trop rarement la question de savoir ce qu’il communique et à qui. Voici donc quelques conseils.

La meilleure option, c’est de penser à bien lire la politique de confidentialité d’une application avant de l’utiliser. Mais bien évidemment, peu de personnes prendront cette peine. Une autre alternative, bien plus pratique, pourrait venir des organismes de certification : tout comme la DGAC doit par exemple approuver un drone avant que celui-ci ne soit mis sur le marché, les autorités de régulation d’internet pourraient créer un label “vie privée respectée” à attribuer aux développeurs les plus respectueux. À bon entendeur !

 

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Par : Gouvernement français
4.4 / 5
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1 commentaire
1 commentaire
  1. Désolé mais personnellement je trouve que cet article est très imprécis et je reste sur ma faim.
    De quelles applications s’agit il ?
    De quelles types de données ? Age ? Nom ? Sexe ? Le nom de mon chien ?

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