Le ver Obama envahit et détruit les jardins
Le Obama Nungara un ver brésilien est présent dans 72 départements. Ce ver est dangereux pour les jardins, puisqu’il se nourrit de vers de terre. Pour l’instant, aucun prédateur ne lui est connu.
Le ver Obama Nungara ne fait pas plus de 5 cm, marron gluant et lent, il pourrait bien détruire votre jardin. Présent dans 72 départements contre 60 il y a six mois, ce ver est un mangeur de vers de terre. Il mesure 5 cm et est originaire du Brésil .
Jean-Lou Justine, professeur au Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), lance une grande collecte, chacun peut lui envoyer le ver en question s'il en trouve un dans son jardin.
« On veut savoir ce que mange Obama Nungara, et pourquoi les prédateurs ne le mangent pas. Pour cela nous avons besoin de vers vivants, explique le scientifique. Tous ceux qui veulent bien nous en envoyer sont les bienvenus. Une fois qu’on les aura contactés, ils recevront des kits de récolte avec des boîtes en plastique et des enveloppes timbrées », explique le professeur au Parisien. Pour l'instant, une seule certitude, le ver mange des vers de terre, mais le reste de son menu est inconnu. Il aurait débarqué en France en 2013 à Cagnes-sur-mer dans les Alpes-Maritimes. Aucun prédateur au ver n'est connu pour le moment.
Une reproduction rapide
Le ver se reproduit assez vite, mais il est impossible de savoir où il a pondu, ses cocons de ponte ne sont pas détectables. Ce sont des petites boules de 3 à 4 mm qui en 24 heures changent de couleur et virent du rouge au noir. Elles se confondent avec le sol. Un cocon peut contenir deux à dix petits.
Au Nord du Royaume-Uni, le Arthurdendyus trangulatus, un autre grand ver de l'île sud de Nouvelle-Zlande a fait chuter de 20 % la population des lombrics. Le problème c'est que sans vers de terre, la terre n'est pas aérée, pétris et nourri. Ils permettent donc au sol de s'enrichir.
Son nom Obama Nungera a été composé à partir de mots de la langue Tupi (langue indienne du Brésil). "Oba" signifie feuille et "ma" signifie animal.
Pour Jean-Lou Justine, le ver est encore là pour plusieurs années et il faudra que les jardiniers cohabitent avec lui.
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