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États-Unis : une chaîne météo simule les effets que la fonte des glaces pourrait avoir sur nos villes

Depuis quelques mois, la chaîne de météo américaine The Weather Channel a lancé une série de courts épisodes proposant une immersion virtuelle dans le futur, pour montrer ce à quoi pourraient ressembler nos villes...

The Weather Channel a eu l'idée d'accompagner ses prévisions météo de courtes simulations virtuelles destinées à attirer l'attention des téléspectateurs sur les conséquences que pourrait avoir le réchauffement climatique sur nos villes - et sur celles qu'il a déjà eues. 

Une progression chronologique pour prendre conscience de l'urgence

Dans le tout dernier épisode, la présentatrice météo Jen Carfagno est mise en scène dans différentes situations. La simulation débute sur une vue de la ville de Charleston, ou tout du moins, de ce à quoi pourrait ressembler la ville en 2100. La présentatrice se tient sur le toit d'un immeuble, du haut duquel elle attire notre attention sur les rues désormais submergées par la montée des eaux. La seconde scène se déroule à notre époque, en Virginie, sur le chantier naval de Norfolk qui subit déjà les conséquences de la fonte des glaces et est régulièrement inondé. Enfin, la chaîne opère un saut en arrière dans le temps - en 1851 - pour illustrer la quantité de glace qu’a perdu le glacier Jakobshavn en l’espace de deux siècles : la présentatrice est alors - virtuellement - positionnée au pied de l'iceberg, en compagnie de baleines.  

Cette comparaison entre trois époques permet de visualiser et de faire prendre conscience aux téléspectateurs des conséquences que le réchauffement climatique a eu et aura sur nos villes et nos infrastructures portuaires. Ce saut de 81 ans dans un futur proche touche d'autant plus les téléspectateurs que leurs enfants pourraient un jour voir ce phénomène de leurs propres yeux. 

La chaîne s’est appuyée sur des données scientifiques pour mettre en place cette simulation, notamment celles du National Oceanic and Atmospheric Administration.   

Réalité virtuelle : un nouvel outil pour responsabiliser les gens ? 

Le directeur artistique de la chaîne - Nick Weinmiller - explique avoir tenté de "trouver un moyen de parler du réchauffement climatique de façon à ce que les gens se sentent concernés". Mais, selon lui, "les gens ont tendance à ignorer ce qui ne se passe pas actuellement, ou qui ne les affecte pas directement" - des propos rapportés par Wired

Edward Maibach, le directeur du George Mason’s Center for Climate Change Communication, a réagi de la façon suivante à ces émissions : "en prenant nos sens à parti, notre vue, notre ouïe et notre tendance à nous concentrer sur des choses en mouvement, ils ont réussi à attirer notre attention et à nous faire vivre une expérience bien plus réelle que celles vécues lors de nos lectures" - des propos rapportés par the Verge.

Voici l'épisode en question : 

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