Carlos Ghosn libéré sous caution pour la deuxième fois, mais soumis à un strict contrôle
Carlos Ghosn est sorti de prison ce 25 avril. Le tribunal de Tokyo a approuvé sa demande de libération sous caution. Mais sous conditions.
Mis à jour
25 avril 2019
Carlos Ghosn peut souffler. Ce 25 avril, le tribunal de Tokyo a approuvé sa nouvelle demande de libération. Le montant de la caution a été fixé à 4 millions d’euros (500 millions de yens en devise locale). Le parquet a fait appel, mais celui-ci a été rejeté. L’homme d’affaires franco-libanais a donc été libéré dès ce 25 avril dans la soirée. Les procureurs contestent cette libération, craignant la destruction de preuves, et vont faire appel.
Mais Carlos Ghosn n'est pas totalement libre pour autant. Il doit rester dans une résidence surveillée, a l'interdiction de quitter le pays et devra obtenir l'autorisation d'un juge pour entrer en contact avec son épouse (auditionnée comme témoin par la justice nippone). L'utilisation d'un smartphone ou d'un ordinateur lui est quasiment interdite.
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L’histoire se répète pour le dirigeant déchu de Renault-Nissan. Le 6 mars déjà, il quittait le centre de détention de Tokyo après un séjour de 108 jours après s’être acquitté d’une caution d’un milliard de yens (presque 8 millions d’euros) et était placé en résidence surveillée (avec des restrictions de communication) dans l’attente de son procès. Mais Carlos Ghosn avait été de nouveau arrêté le 4 avril, de nouvelles charges étant retenues contre lui, et placé en détention.
Deux ans de procès ?
Sa libération probable pourrait marquer la fin des investigations de la justice japonaise. Le procès de Carlos Ghosn devrait débuter en septembre 2019, et durer jusqu’à deux ans.
Le franco-libanais va maintenant pouvoir préparer sa défense et de reposer. Ses avocats affirment qu’il souffre d’une insuffisance rénale chronique, ce qui pourrait avoir pesé dans la décision de la justice japonaise de le libérer sous caution. D’après la Nikkei Asian Review, les avocats de Ghosn et l'accusation entameront les procédures préliminaires d’avant procès dès le 23 mai. "Ils exposeront leurs principaux arguments et énuméreront les témoins qu'ils ont l'intention d'appeler au procès principal", explique la revue.
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