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Mounir Mahjoubi veut déployer 240 drones équipés de caméra pour surveiller les rues de Paris

Candidat à la mairie de Paris, Mounir Mahjoubi propose un dispositif technologique sécuritaire constitué de 240 drones de surveillance, 20 000 boutons d’urgence disséminés dans les rues et des caméras Lidar. Un ensemble qui coûterait 3,8 millions d’euros à la ville. 

Mounir Mahjoubi, candidat déclaré à la mairie de Paris, propose de déployer 240 drones équipés de caméras et de mettre en place 20 000 boutons d’urgence dans la capitale, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD) publiée dimanche 28 avril. Un arsenal technologique au service de la sécurité qui peut effrayer.

240 drones, 20 000 boutons d’urgence et caméras Lidar

L’ancien secrétaire d’État chargé du Numérique propose notamment de «déployer des drones équipés de caméras, qui se rendront très rapidement sur les lieux signalés ». Au total, ce seraient 240 appareils de ce type, répartis par quartier, que piloteraient des agents spécialement formés. « La préfecture de police en utilise déjà, je propose qu’on étende leur usage », explique-t-il. 

Pour une intervention plus rapide des forces de l’ordre en cas d’incident, Mounir Mahjoubi envisage aussi l’installation de 20.000 boutons bleus d’urgence dans les rues parisiennes. « Je distribuerai aussi des boutons portables aux Parisiennes et Parisiens qui se sentent en danger ou vulnérables », détaille-t-il dans les colonnes du JDD.

A ces mesures, le candidat veut ajouter des caméras de surveillance nouvelle génération à travers la capitale. « Les nouvelles caméras de type Lidar sont capables de détecter tous les dangers sans enregistrer les visages », explique-t-il au journal dominical. 

3,8 millions d’euros annuels

Mounir Mahjoubi évalue le coût de cet arsenal sécuritaire à 3,8 millions d’euros annuels. « Mais ces chiffres n’ont de sens que s’ils s’inscrivent dans un budget global, avec des économies équivalentes ailleurs», précise-t-il au JDD.

Face à ceux qui s’inquièteraient de voir émerger un futur Big Brother dans les rues de Paris, le député se veut rassurant. Selon lui, ces dispositifs technologiques ne constituent ni « flicage », ni « intrusion dans la vie privée ». Mais la limite entre liberté et sécurité, saupoudrée de technologies dernière génération, est toujours ténue.

Source : 
JDD

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Marion SIMON-RAINAUD