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Ce contrôle passera notamment par l'agence de surveillance des télécoms et médias russes (Roskomnadzor), souvent accusée de bloquer arbitrairement des contenus sur la toile, et les services spéciaux russes (FSB). La loi est très critiquée car elle est vue par de nombreux militants comme une tentative de contrôler les contenus, voire d'isoler progressivement l'internet russe dans un contexte de pression croissante des autorités.
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Durcissement de l'accès à internet ces dernière années
La semaine dernière, dix organisations internationales de défense des droits de l'homme et de la liberté d'expression, dont Reporters Sans Frontières (RSF) et Human Rights Watch (HRW), avaient appelé Vladimir Poutine à ne pas la promulguer. Dans un communiqué commun, elles dénonçaient un texte pouvant conduire à des «blocages arbitraires», «un contrôle étatique facilité» et un recul de l'anonymat en ligne. Plusieurs manifestations contre la loi ont été organisées, dont une ayant réuni des milliers de personnes à Moscou en mars.
Ces dernières années, les autorités russes ont serré le tour de vis sur le réseau internet national, bloquant des contenus et sites liés à l'opposition, mais aussi des services qui refusaient de coopérer avec elles tels que la plateforme vidéo Dailymotion, le réseau social LinkedIn ou la messagerie Telegram.