JACQUES BREL : formules d’anthologie

Jacques Romain Georges Brel, dit Jacques Brel, est né le 8 avril 1929 à Schaerbeek, une commune de Bruxelles et mort le 9 octobre 1978 à Bobigny.  Auteur et chanteur, il était également acteur et réalisateur de films.

Quelques unes de ses formules d’anthologie:

Aimer jusqu’à la déchirure Aimer, même trop, même mal, Tenter, sans force et sans armure, D’atteindre l’inaccessible étoile…
Amour de la nuit, brasier sans lumière, amour qui espère, l’espoir qu’on attend, tu avais dans les yeux un bouquet de prière : je t’ai dis demain j’ai pensé je mens.
Au fond, les gens devraient peut-être apprendre à aimer avant de songer à s’aimer.
C’est par leur murmure Que les étangs mettent les fleuves en prison.
Ça n’existe pas les adultes, c’est une attitude. On n’en finit pas de courir après les rêves qu’on a eu quand on était petits.
Ce qu’il y a de difficile, pour un homme qui habiterait Vilvoorde et qui voudrait aller à Hong Kong, ça n’est pas d’aller à Hong Kong, c’est de quitter Vilvoorde.
Dans la vie ce qui compte c’est le vie, l’acte de vivre.
Dans la vie d’un homme, il y a deux dates importantes, celle de sa naissance et celle de sa mort. Tout ce qu’on fait entre ces deux dates n’a pas beaucoup d’importance.
Dès qu’il y a des gens qui bougent, les immobiles disent qu’ils fuient.
En allant ailleurs on rencontre toujours quelque chose.
Et puis si j’étais le bon Dieu Je crois que je serais pas fier Je sais on fait ce qu’on peut Mais il y a la manière.
Etre naïf c’est je crois, la meilleure façon de garder une santé mentale.
Faut pas jouer les riches quand on a pas le sou.
Fils de sultan, fils de fakir, tous les enfants ont un empire.
Heureux les amants que nous sommes Et qui demain, loin l’un de l’autre S’aimeront par dessus les hommes.
Heureux les amants séparés Et qui ne savent pas encore Qu’ils vont demain se retrouver.
Il est dur de vieillir sans être adulte
Il faudrait arriver à n’avoir que des tentations relativement nobles. Et à ce moment-là, il est urgent d’y succomber. Même si c’est dangereux. Même si c’est impossible. Surtout si c’est impossible.
Il faut être honnête avec ses passions.
Il faut se tromper, il faut être imprudent, il faut être fou ! L’homme n’est pas fait pour rester figé. Il faut arriver par discipline à n’avoir que des tentations relativement nobles. Et à ce moment-là, il est urgent d’y succomber. Même si c’est dangereux, même si c’est impossible… surtout si c’est impossible !
Il faut vivre debout et en mouvement.
Il n’y a que les gens totalement immobiles et qui ne font jamais rien et qui arrivent à traverser la vie en disant que tous les autres sont des cons. Dès que l’on fait les choses, on devient d’une humilité fantastique. Dés que l’on va voir, on a plus peur.
Il nous fallut bien du talent Pour être vieux sans être adultes.
Il nous faut écouter l’oiseau au fond des bois, le murmure de l’été, le sang qui monte en soi…
Il y a deux sortes de temps : y a le temps qui attend et le temps qui espère.
Il y en a qui ont le cœur si large qu’on y rentre sans frapper. Il y en a qui ont le cœur si frêle qu’on le brise d’un doigt.
Ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant.
J’ai compris que quand je suis heureux , les autres le sont aussi. Depuis je marche au bonheur comme Napoléon marchait au son du canon.
J’aime trop l’amour pour beaucoup aimer les femmes…
Je crois qu’en fait un homme passe sa vie à guérir de son enfance.

Suite de l’article, page 2

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