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ARABIE SAOUDITE

Arabie saoudite : liberté provisoire pour quatre nouvelles militantes des droits humains

Au moins quatre nouvelles militantes saoudiennes des droits humains ont été mises en liberté provisoire jeudi, a annoncé une ONG basée à Londres. Riyad a récemment fait l'objet de pressions de la part des Occidentaux pour libérer onze activistes.

Les Saoudiennes ont protesté pendant des années contre l'interdiction de conduire. Ici, à Riyad, en juin 2011.
Les Saoudiennes ont protesté pendant des années contre l'interdiction de conduire. Ici, à Riyad, en juin 2011. Fayez Nureldine, AFP.
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Les militantes "Hatoon al-Fassi, Amal al-Harbi, Maysaa al-Manea et Abeer Namankani ont été mises en liberté provisoire", a affirmé jeudi 2 mai sur Twitter ALQST, organisation basée à Londres et active sur les questions de droits humains en Arabie saoudite. Elles l’ont été suite à la libération de trois autres de leurs collègues militantes des droits humains jugées avec elles.

Les autorités saoudiennes n'ont fait aucune déclaration dans l'immédiat concernant l'annonce de ces libérations.

Campagne de répression

Riyad a fait l'objet de pressions occidentales pour libérer onze militantes, pour la plupart arrêtées il y a près d'un an dans le cadre d'une campagne de répression ayant précédé la levée historique d'une interdiction de conduire pour les femmes.

Trois des onze militantes – la blogueuse Eman al-Nafjan, la professeure retraitée Aziza al-Youssef et une autre universitaire, Rokaya al-Mohareb – ont été libérées le 28 mars au lendemain de la deuxième audience de leur procès.

Il s'agit d'une libération temporaire qui ne les dispense pas d'assister au procès. Il n'était pas clair jeudi si la libération des quatre autres militantes obéissait aux mêmes conditions.

Début avril, les autorités saoudiennes ont mené une nouvelle vague d'arrestation. Au moins neuf écrivains, universitaires et blogueurs, dont deux ressortissants saoudo-américains, qui ont pris position en faveur des militantes jugées, ont été interpellés, selon des activistes.

Ce nouvel épisode de répression est le premier depuis l'assassinat en octobre de l'éditorialiste et opposant saoudien Jamal Khashoggi au consulat du royaume à Istanbul, qui a suscité un tollé à travers le monde.

Avec AFP

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