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Explorer les Maldives en sous-marin de poche

Romain Clergeat , Mis à jour le

Aux Maldives, on peut désormais s’offrir une expérience immersive unique à bord d’un sous-marin électrique. Une exclusivité mondiale.

Le bateau emmène les passagers vers la barge, située à une centaine de mètres au large.
Le bateau emmène les passagers vers la barge, située à une centaine de mètres au large. © Francine Kreiss
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Les « bulles » du sous-marin étant juste au-dessus de la ligne de flottaison, la mer doit être d’huile.
Les « bulles » du sous-marin étant juste au-dessus de la ligne de flottaison, la mer doit être d’huile. © Francine Kreiss
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L’île privée du Four Seasons, à Voavah, au cœur de l’atoll de Baa.
L’île privée du Four Seasons, à Voavah, au cœur de l’atoll de Baa. © Francine Kreiss
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Prêt au départ ! Les bulles du sous-marin ne vont pas tarder à disparaître dans l’eau.
Prêt au départ ! Les bulles du sous-marin ne vont pas tarder à disparaître dans l’eau. © Francine Kreiss
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Les sorties en mer durent une heure. Le Super Falcon 3S ne perturbe pas la vie marine.
Les sorties en mer durent une heure. Le Super Falcon 3S ne perturbe pas la vie marine. © Francine Kreiss
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A 37 mètres sous l’eau, les raies ne sont pas gênées par les émissions électriques et acoustiques.
A 37 mètres sous l’eau, les raies ne sont pas gênées par les émissions électriques et acoustiques. © Francine Kreiss
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Le Four Seasons de Landaa Giraavaru.
Le Four Seasons de Landaa Giraavaru. © DR
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Le Four Seasons de Landaa Giraavaru.
Le Four Seasons de Landaa Giraavaru. © DR
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Le Four Seasons de Landaa Giraavaru.
Le Four Seasons de Landaa Giraavaru. © DR
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Le bateau emmène les passagers vers la barge, située à une centaine de mètres au large.
Le bateau emmène les passagers vers la barge, située à une centaine de mètres au large. © Francine Kreiss
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Les « bulles » du sous-marin étant juste au-dessus de la ligne de flottaison, la mer doit être d’huile.
Les « bulles » du sous-marin étant juste au-dessus de la ligne de flottaison, la mer doit être d’huile. © Francine Kreiss
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L’île privée du Four Seasons, à Voavah, au cœur de l’atoll de Baa.
L’île privée du Four Seasons, à Voavah, au cœur de l’atoll de Baa. © Francine Kreiss
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Prêt au départ ! Les bulles du sous-marin ne vont pas tarder à disparaître dans l’eau.
Prêt au départ ! Les bulles du sous-marin ne vont pas tarder à disparaître dans l’eau. © Francine Kreiss
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Les sorties en mer durent une heure. Le Super Falcon 3S ne perturbe pas la vie marine.
Les sorties en mer durent une heure. Le Super Falcon 3S ne perturbe pas la vie marine. © Francine Kreiss
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A 37 mètres sous l’eau, les raies ne sont pas gênées par les émissions électriques et acoustiques.
A 37 mètres sous l’eau, les raies ne sont pas gênées par les émissions électriques et acoustiques. © Francine Kreiss
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Le Four Seasons de Landaa Giraavaru.
Le Four Seasons de Landaa Giraavaru. © DR
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Le Four Seasons de Landaa Giraavaru.
Le Four Seasons de Landaa Giraavaru. © DR
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Le Four Seasons de Landaa Giraavaru.
Le Four Seasons de Landaa Giraavaru. © DR
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Tous les garçons se sont un jour rêvés en James Bond. Pour les filles, les bagarres et, surtout, les gadgets. Depuis un an, le Four Seasons Landaa Giraavaru comble un tiers du fantasme. Dans cet hôtel 5 étoiles, on peut jouer les 007 pour 1500 dollars de l’heure (pour deux personnes), à bord d’un sous-marin fuselé comme un requin. «Cela fait maintenant une dizaine d’années que l’on en fabrique pour des particuliers, explique Hussain Zahidi, le patron des sports aquatiques pour le groupe Four Seasons. Beaucoup de super-yachts intègrent un espace dédié pour en loger un. Mais la plupart sont lourds, d’un aspect parfois “inquiétant”, et, si on est un peu claustrophobe, on hésite à monter dedans. Notre Super Falcon est beau, fin, et son dôme individuel donne la sensation de vivre une expérience unique. Seul problème : la société DeepFlight ne fabriquait qu’un modèle deux places, dont une réservée au pilote. Or, aux Maldives, l’immense majorité des clients viennent en couple. Et c’est une expérience que l’on veut faire à deux. Avec ma société Ocean Group, on s’est associé sur ce projet et voilà ! Cet engin pour trois est unique au monde.»

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Le siège ressemble à un baquet de formule 1, le confort en plus. Lorsque le dôme se referme, le système d’oxygène démarre. Lentement, le sous-marin s’éloigne de la barge, le pilote à l’avant s’assure par radio que tout va bien et abaisse son joystick. La descente s’amorce. Cela a l’air simple. Et ça l’est. Contrairement aux sous-marins des milliardaires, plus gros, le Super Falcon 3S ne fonctionne pas avec un système de ballast à remplir si l’on veut s’immerger. Ni de gaz pour expulser l’eau des réservoirs afin de remonter. L’inconvénient de ce procédé est qu’il nécessite une certaine maîtrise, un maniement expérimenté.

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«Pou le Four Seasons, je n’allais pas mobiliser deux pilotes pointus toute l’année pour balader des touristes. J’avais besoin d’un engin facilement pilotable après quelques heures d’apprentissage, sur lequel pouvaient se former des employés locaux», explique Hussain. Et d’un système d’immersion différent. De fait, le Super Falcon 3S se rapproche presque plus d’un avion que d’un sous-marin. D’où son nom, DeepFlight. Vol en profondeur. Il dispose d’une flottabilité positive: s’il n’avance pas, il remonte automatiquement à la surface. Et doit donc être tout le temps en mouvement. Mobilis in mobile. «Cela présente deux avantages: le premier, c’est qu’on ne court pas le risque que l’engin se pose sur un banc de corail en cas de mauvaise évaluation lors de la descente. Or, c’est un aspect sur lequel nous sommes très sensibles aux Maldives. Ensuite, c’est une garantie de sécurité supplémentaire pour les passagers. Si les batteries venaient à tomber en panne, voire tous les systèmes, il remonterait automatiquement à la surface. En outre, un bateau suit le sous-marin à l’aide d’un GPS et d’une liaison radio. Il peut donc être là lors de sa remontée. Et même indiquer au pilote s’il repère quelque chose d’intéressant en surface, vers lequel le Super Falcon 3S peut se diriger», précise Hussain.

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Sous l’eau, on ne va pas passer à toute allure devant des raies

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Quand on est immergé, la première surprise est de voir le dôme disparaître au-dessus de sa tête. Comme si le verre devenait « invisible ». On a une vision périphérique à 360 degrés et l’impression d’avoir la tête dans l’eau. Reste la balade sous-marine au cœur de l’atoll de Baa, classé réserve de biosphère par l’Unesco, à peine troublée par l’imperceptible bourdonnement des moteurs électriques. Aux Maldives, on dénombre 1000 espèces de poissons et l’arc-en-ciel vous paraîtra bien pâle devant les ballets multicolores des poissons-clowns, des athérines évoluant en bancs, des étoiles de mer et autres poissons-soldats. C’est moins le cas pour les coraux. A la suite du brutal réchauffement climatique de 2015-2016, 90% d’entre eux sont morts de stress. Et ça se voit! On passe parfois devant un désastre blanchâtre où toute vie semble avoir disparu. Pour l’industrie du tourisme en général, pour Hussain Zahidi et son sous-marin en particulier, cet état des lieux pose problème. A tel point qu’il est en train de faire construire une barge mobile pour son Super Falcon 3S.

«Les distances sont importantes aux Maldives et notre sous-marin se déplace lentement, à environ 10 km/h. A dessein. Sous l’eau, on ne va pas passer à toute allure devant des raies. L’inconvénient, c’est qu’il ne peut donc pas accomplir les distances nécessaires pour plonger dans plusieurs endroits. Par exemple, le lieu pour observer les requins-baleines est à une heure d’avion du Four Seasons, où est basé le sous-marin. Le seul moyen de les voir est de convoyer le Super Falcon 3S là-bas. Nous aurons donc l’année prochaine une barge mobile, un peu comme un bateau, qui pourra offrir les meilleurs spots.»

UNE PERFORMANCE EN CHIFFRES
2 millions de dollars : coût d’un Super Falcon 3S
8 mètres : longueur du sous-marin
37 mètres : profondeur maximale d’immersion
2heures : temps d’autonomie, sur batterie électrique
1 500 dollars : prix d’une excursion d’une heure, pour deux personnes

fourseasons.com/fr/maldiveslg/

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