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Produits solides, zéro déchet... Comment allier beauté et environnement

Vous voulez réduire votre impact sur la planète ? Chaque mois, « La Matinale » vous propose une série d’habitudes à adopter. Aujourd’hui, direction la salle de bains pour une cosmétique plus écoresponsable.

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Publié le 06 mai 2019 à 00h26, modifié le 28 mars 2022 à 17h22

Temps de Lecture 5 min.

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LA LISTE DE LA MATINALE

Assortiment de savons faits maison.

Emballages, cotons, substances controversées… certains de vos soins sont nocifs pour votre peau mais aussi pour l’environnement. Pour éviter que votre salle de bains ne ressemble à une usine pétrochimique et votre routine beauté à une catastrophe écologique, quelques réflexes à adopter.

Débutant : apprendre à lire les étiquettes et à connaître les labels

1. Scruter la composition des produits

Sachez-le, votre gel douche aux agrumes ou votre crème antirides contiennent une multitude de substances. En moyenne, une trentaine d’ingrédients. Parfois beaucoup plus. Les fabricants de cosmétiques ont l’obligation de détailler sur les étiquettes l’intégralité des composants de leurs produits par ordre décroissant de concentration selon les normes de la nomenclature INCI (International Nomenclature of Cosmetics Ingredients). Encore faut-il pouvoir la lire et la comprendre. Pour ceux, qui n’auraient pas leur diplôme de chimiste, il existe des sites et applications pour s’y retrouver. Le site La Vérité sur les cosmétiques répertorie ainsi tous les ingrédients cosmétiques et permet de s’informer sur un composant en particulier ou de déterminer le profil complet d’un produit.

Téléchargeables gratuitement sur IOS et Android, les applications comme Yuka, QuelCosmetic – développée par l’UFC-Que Choisir –, Inci Beauty ou Clean Beauty qui appartient à Officinea, un laboratoire de cosmétique bio, pour ne citer que les plus populaires, scannent ou photographient les produits et repèrent ceux contenant des composants potentiellement nocifs pour la santé. Malgré leurs limites – les avis se basent sur l’analyse individuelle des ingrédients et non pas sur la globalité de la formule (dosage, concentration…) et les mises en garde peuvent différer d’une application à une autre –, ces outils permettent de faire un premier tri dans ses placards et d’orienter au moment de l’achat.

2. Reconnaître les allégations trompeuses

Le caractère naturel ou bio des produits est devenu un argument marketing pour les marques confrontées à la défiance grandissante du public. « Garantie sans », « 0 %… » , tout est fait pour rassurer le consommateur. Mais pour éviter de se faire endormir par les sirènes des fabricants, mieux vaut garder en tête quelques principes. L’absence de substances issues de la pétrochimie comme le silicone, le paraben ou les phtalates ne veut pas dire que le produit ne renferme pas d’ingrédients indésirables moins connus.

3. Traquer les labels

Pour éviter tout risque de « greenwashing », privilégier les cosmétiques naturels et bio certifiés par un label. Là encore ouvrez l’œil. En France, ceux de Nature & Progrès et Cosmébio figurent parmi les plus exigeants, au côté des labels allemands BDIH et Natrue. Ils sont la preuve que le produit a été contrôlé par un organisme indépendant et qu’il respecte bien certaines exigences en termes de composition. A côté de ces certifications, il existe aussi d’autres labels qui s’attachent, eux, à la condition animale. Un rappel : les tests cosmétiques sur les animaux sont interdits en Europe, y compris sur les produits importés depuis 2013. La mention « non testée sur les animaux » est donc abusive, puisque c’est une obligation. En revanche, les inscriptions « vegan » ou « cruelty free » signifient l’absence d’ingrédients d’origine animale (pas même le miel ou la cire d’abeille) ou encore l’absence de produits issus de pays où les tests sur animaux sont encore pratiqués. Ils ne vont pas toujours de pair avec une composition naturelle ou bio.

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