Android compte plus de téléchargements d’applications que son rival iOS mais lorsqu’on tient compte des revenus, c’est la plateforme d’Apple qui domine. L’un des obstacles de Google et de l’écosystème Android, c’est que beaucoup d’utilisateurs de smartphones Android, en particulier dans les pays émergents, n’ont pas de moyens de payer en ligne (c’est pour cela, par exemple, que Facebook a décidé de rendre WhatsApp entièrement gratuit).
Pour tenter de résoudre le problème, Google a déjà imaginé d’autres moyens de paiement pour le Play Store, par exemple en collaborant avec les opérateurs téléphoniques pour permettre aux utilisateurs de payer via leurs factures ou via leurs forfaits mobiles prépayés. Mais aujourd’hui, la firme annonce une solution plus radicale : accepter du cash.
D’après nos confrères de chez TechCrunch, ce nouveau moyen de paiement a été dévoilé par Google cette semaine lors de sa conférence Google I/O. “Nous savons que les marchés émergents sont un domaine de croissance essentiel pour vous tous. C’est pourquoi nous sommes ravis d’annoncer des “transactions en attente” (ndlr, le nom du nouveau moyen de paiement)”, a expliqué Aurash Mahbod, Director of Engineering du Play Store, aux développeurs.
Le Play Store à la recherche d’une croissance dans les pays émergents
Mais concrètement, comment ça marche ? D’après les explications de TechCrunch, lorsqu’un utilisateur veut faire un achat sur le Play Store, il reçoit un code de paiement. Il doit ensuite aller dans une boutique et utiliser ce code pour régler son achat. Une fois la transaction validée, l’utilisateur recevra son achat ainsi qu’une preuve de paiement par e-mail. En revanche, pour les remboursements, ce serait plus compliqué. En effet, toujours d’après TechCrunch, si un utilisateur veut être remboursé, cela ne serait possible que via des bonus Play Store.
En tout cas, il s’agit d’une opportunité pour les développeurs d’applications Android (et pour Google, qui prélève une part sur les transactions). Grâce au paiement par cash, ceux-ci pourront vendre des biens virtuels aux personnes qui n’utilisent que de l’argent liquide et qui n’ont pas de carte bancaire pour payer en ligne.
Les développeurs qui auraient testé cette fonctionnalité en avant-première auraient observé en moyenne une augmentation de 34 % du nombre d’utilisateurs payants.
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