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États-Unis

États-Unis: les attentats du World Trade Center continuent de tuer massivement

Les attaques terroristes du 11 septembre 2001 ont fait près de 3 000 morts aux États-Unis. Dix-huit ans après, elles continuent encore de tuer. Des dizaines de milliers de personnes souffrent de maladies directement imputables à ce tragique événement.

Des pompiers s'activent autour des débris du World Trade Center après les attentats du 11 septembre 2001.
Des pompiers s'activent autour des débris du World Trade Center après les attentats du 11 septembre 2001. Reuters/Peter Morgan
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Avec notre correspondant à New York, Grégoire Pourtier

En 2010, puis en 2015, le Congrès américain a voté une loi pour débloquer des fonds pour l’indemnisation de ces victimes. Mais ce système est censé être clôturé à la fin de cette année, alors que les réclamations ont explosé en 2018.

Vendredi, la police de New York a ajouté 47 noms sur son mémorial. Ces 47 officiers ne sont pas morts en remplissant leur mission mais plusieurs années plus tard : ils faisaient partie de ceux intervenus au World Trade Center à partir du 11 septembre 2001, et leur corps ne s’en est jamais remis.

Ainsi, alors que 23 policiers ont péri lors de l’attaque proprement dite, plus de 200 autres sont décédés depuis à cause de problèmes de santé liés à l’événement.

Le chiffre a explosé : toutes victimes confondues, les pompiers notamment, davantage de personnes sont mortes de maladies en 2018 qu’au total durant les sept années précédentes. Les autorités étaient loin d’avoir anticipé ce phénomène de leucémies, de lymphomes, de cancer du poumon et autres, surgissant dix-huit ans après le drame.

En fait, l’indemnisation des victimes est même censée s’arrêter après décembre prochain. Et le fonds, créé après un vote au Congrès en 2010 et 2015, n’est de toute façon pas suffisant pour répondre à toutes les demandes enregistrées.

C’est pourquoi James O’Neill a pris la plume. Le grand chef de la police de New York dénonce : c’était une erreur que de mettre une limite en temps et en budget, et il est impensable qu’on abandonne à leur sort tous les héros ou simples victimes de la plus grande attaque terroriste contre les États-Unis. L’indemnisation des victimes « directes » a, elle, été finalisée en 2004 pour un total de 7 milliards de dollars.

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