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Sans stratégie plus globale, il sera difficile de vaincre Ebola

A l'heure où l'Assemblée mondiale de la santé, réunie à Genève, s'inquiète de l'épidémie de la fièvre hémorragique en RDC, un constat s'impose. L'approche purement technique et médicale d'Ebola n'est pas suffisante. Les communautés locales doivent être davantage impliquées

Un travailleur de la santé après le nettoyage d’une pièce occupée par une victime d’Ebola.  — © Goran Tomasevic/REUTERS
Un travailleur de la santé après le nettoyage d’une pièce occupée par une victime d’Ebola.  — © Goran Tomasevic/REUTERS

«La situation n’a rien à voir avec celle de la Guinée, de la Sierra Leone et du Liberia. Là-bas, après neuf mois d’épidémie, Ebola avait déjà atteint trois pays, trois continents, 20 000 personnes et avait tué 8000 personnes.» Ministre de la Santé de la République démocratique du Congo (RDC) venu à Genève pour la 72e Assemblée mondiale de la santé (AMS), Oly Llunga Kalenga met les choses en perspective. Devant l’Association des correspondants du Palais des Nations, il le reconnaît: «Là où l’épidémie sévit, la densité de population est très forte. Le risque de propagation est énorme.» Le ministre tient cependant à calmer les esprits: «Nous avons malgré tout réussi à contenir l’épidémie dans les deux provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu et les villes proches comme Goma ou Kisangani ont été épargnées.»

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