Cultiver des lieux de vies au bord du désastre.
En attendant la fin du monde, certains s’échappent de la ville pour éprouver une forme d’ensauvagement quelques jours dans les bois. Plantes comestibles, eaux des rivières bouillies, feux dans les forêts humides, pièges naturels, les séjours survivalistes se confondent facilement avec la vie des trappeurs de Jacques London, si quelques équipements et « technologies » très contemporaines achetés ne s’étaient ajoutés à l’équipement hors de prix des apprentis survivalistes. Si quelques-uns goûtent les plaisirs du scoutisme et leurs rêves « crusoé » d’autres cherchent un refuge par temps de catastrophe.
Exit la société de consommation : s’établir en refusant la société de consommation, creuser des forages, jardiner avec quelques préceptes de permacultures et aller à la conquête d’une autonomie vivrière. Martinette explique : "Je ne sors pas du système, je sors d’un système du prêt à consommer" et que confirme le collapsologue Pablo Servigne : "Voir dans les autres êtres humains, les animaux, les plantes, les bactéries, les champignons, etc., non pas des objets ou des ressources qu’on peut puiser, mais des partenaires potentiels qui peuvent nous aider en cas de coup dur, ça fait un bien fou !"
Tous sont persuadés d’un effondrement à venir, et se préoccupent de vivre dans un monde abimé comme l'analyse Julien : "Dans le RER D, il suffit d’une petite étincelle et je pense, que de la guerre civile, on est on n’est pas loin ! "
Mais ce destin collectif ne s’imagine pas sans lien, ni la force des relations humaines fraternelles, voire plus si affinités.
Flora a déjà fait le grand saut et a adopté un "collapsologue" avec qui elle s’est installée dans une vie frugale dans le Cantal. Elle témoigne : "J’avais envie d’un mode de vie plus sobre, plus résiliant. J’avais envie de pouvoir me réveiller le matin et d’entendre autre chose que les bruits de la ville, revenir à une simplicité, réduire mes besoins".
Avec
- Phillipe, grand chef des escapades «Bushcraft» et les stagiaires, Yoan et Valérie
- Julien, ex-commando
- Martinette, animatrice du groupe "L'autonomie est la clé de notre futur"
- Pierre Delorme, grand recycleur des déchets et ingénieur « prolixe »
- Flora Clodic-Tanguy, membre de la revue Yggdrasil
- Bertrand Vidal, Sociologue
- Pablo Servigne, collapsologue et chercheur interdépendant
Une série documentaire de Nedjma Bouakra, réalisée par Yvon Croizier
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