CSDHI – L’adjoint du Procureur de la province du Golestan du Nord a annoncé le vendredi 24 mai que 30 hommes et femmes avaient été arrêtés pour avoir participé de manière « indécente » à un cours de yoga mixte. En effet, il prétend que les hommes et les femmes réunis étaient vétus de manière inapropriée.
Dans une déclaration publiée par l’agence de presse officielle, Tasnim, Masoud Soleimani, a déclaré : « Une personne sur Instagram a publié l’annonce d’un cours de yoga pour les hommes et les femmes à son domicile et a réussi à joindre un certain nombre de personnes ».
« Cette personne ne possédait pas de licence de club et donnait des cours de yoga, chez elle, à Gorgan. Les femmes et les hommes étaient présents dans cette maison ; ils étaient vêtus des vêtements inappropriés et ils avaient des comportements anormaux », a ajouté Soleimani.
L’officier de justice n’a pas précisé la nature des « comportements anormaux », mais il a réaffirmé qu’une action en justice avait été engagée contre le contrevenant et qu’il avait été présenté aux autorités judiciaires.
Soleimani a déclaré que le cyberespace devait être surveillé et contrôlé de manière plus rigoureuse, soulignant que certains « contrevenants » abusaient du manque de surveillance dans le cyberespace pour commettre des actes délictuels.
Plus tôt ce mois-ci, l’Iran a annoncé l’arrestation d’un nombre inconnu de personnes qui travaillaient dans des réseaux de modélisation en ligne « non islamiques ».
L’agence de presse officielle, Tasnim, affiliée à la Force Qods des pasdarans, a rapporté samedi 1er mai que les arrestations avaient eu lieu dans la province centrale de Markazi, en Iran. Elle n’a pas précisé le nombre de personnes arrêtées, sauf pour dire qu’elles avaient été traduites devant la justice iranienne.
Le général Mohsen Karimi, commandant des pasdarans dans la ville centrale d’Arak, a déclaré que des membres du personnel des agences avaient été arrêtés pour « promotion de la vulgarité », en partie, parce qu’ils avaient partagé des portefeuilles de photos de mannequins sur les réseaux sociaux.
Source : Les droits de l’homme en Iran