Le think tank The Shift Project affirme que les vidéos en streaming représentent près de 1% des émissions de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale.

La Cnil publie son quatrième rapport sur les demandes de retraits de contenus à caractère terroristes ou pédopornographiques (photo d'illustration).

Getty Images/Mint Images RF

La Cnil (Commission nationale informatique et libertés) a publié son quatrième rapport sur les demandes de retraits de contenus à caractère terroristes ou pédopornographiques. L'occasion de dresser le bilan de l'année 2018, où les 25 474 demandes de retraits de contenus concernaient majoritairement les contenus à caractère terroriste.

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En France, depuis la loi Cazeneuve de novembre 2014, les contenus en ligne "provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l'apologie" qui n'auraient pas été retirés dans un délai de 24 heures par les éditeurs ou les hébergeurs de sites web peuvent être bloqués par les fournisseurs d'accès à Internet (FAI) et/ou supprimés des résultats des moteurs de recherche sur décision administrative.

Manque de moyens, problèmes techniques...

Depuis début 2015, les contenus pédopornographiques sont également concernés. L'ensemble du dispositif a été confié à l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC), qui dépend de la police judiciaire, et placé sous le contrôle d'une "personnalité qualifiée" de la Cnil, Alexandre Linden.

Ce dernier tire aujourd'hui la sonnette d'alarme auprès de 20 Minutes et dénonce un "rythme des contrôles" qui "n'est pas assez soutenu". "Cela ne signifie pas que nous n'examinons pas toutes les demandes de retrait, de blocage ou de déréférencement des contenus mais certains contenus terroristes ou pédopornographiques sont contrôlés un peu trop tard à mon sens", détaille-t-il.

"Ce que je souhaiterais, c'est qu'il y ait un contrôle hebdomadaire, mais ça n'a pas toujours été possible, faute de moyens", explique encore Alexandre Linden, qui pointe également du doigt "des problèmes techniques" qui ralentissent le travail de blocage. "La suppression de contenus terroristes ou pédopornographiques incombe avant tout aux réseaux sociaux", conclut le modérateur.

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