©majid_majnooni.1994/Instagram

#10WasteChallenge : de la Belgique à l'Afrique du Sud, les internautes ramassent des déchets en dix minutes chrono

Un nouveau défi bon pour la planète est né sur les réseaux sociaux. Après le #TrashtagChallenge, voici le #10WasteChallenge : dix minutes, montre en main, pour ramasser un maximum de déchets. À l'initiative du jeune Belge Lorenzo Mancini, le défi fait aujourd'hui le tour du monde. 

Un nouveau défi, spécial ramassage de déchets, nous arrive tout droit de Belgique : le "#10WasteChallenge" consiste à prendre dix minutes de son temps - minimum - pour ramasser le plus de déchets possibles, se prendre en photo avec le butin, se géolocaliser et poster le cliché sur les réseaux sociaux sous le hashtag #10WasteChallenge. De la Belgique à l'Afrique du Sud, le challenge fait désormais le tour du globe. 

À l'origine de cette idée, un jeune photographe originaire de la région de Tournai en Belgique. Lorenzo Mancini, globe-trotteur dans l'âme et sensible à l'écologie, a décidé de mettre son art au service d'une cause utile en postant la première photo du #10WasteChallenge : "Les gens se prennent toujours en selfie dans des endroits magnifiques, j'aimais cette idée d'un narcissisme utile". 

Il y a plus ou moins un mois et demi, il a lancé le hashtag, créé une page Instagram et un site internet éponyme. L'idée a mûrie à l'occasion d'un voyage, "en Thaïlande, j'ai visité des plages paradisiaques, mais incroyablement remplies de déchets. Je ne pouvais pas rester comme ça, je voulais être de ceux qui sont vraiment dans l'action", nous explique le jeune homme, "en dix minutes on fait énormément de choses inutiles. Pourtant, dix minutes suffisent aussi pour ramasser énormément de déchets". Depuis, il relaye les clichés des internautes, qui ont largement dépassé les frontières belges : de la France à la Finlande en passant par les États-Unis, La Réunion ou encore l'Indonésie, les publications affluent partout dans le monde...

Le photographe a la volonté de pérenniser le #10WasteChallenge en détachant le projet de cette notion de "défi", "un peu trop connoté comme quelque chose d'éphémère". Depuis peu, Lorenzo Mancini a sélectionné des ambassadeurs partout dans le monde, pour représenter l'engagement durable du projet. 

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