En Vendée, des réfugiés viennent au secours des patrons

Ce chef d'entreprise cherchait désespérément des ouvriers. Des migrants, par l'intermédiaire d'une société de travail temporaire, lui ont permis de résoudre ce casse-tête. Et d'honorer les commandes.
Hélène Bielak
Publié le 22/05/2019 à 00h00, mis à jour le 23/05/2019 à 13h01 • Lecture 5 min.
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© Thomas Louapre pour La Vie

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Sous le vaste hangar, avec leur uniforme de travail et leur masque de soudeur, rien ne les distingue des autres employés. Comme eux, ils s'affairent à la tâche. Comme eux, ils donnent un coup de main aux collègues. Pourtant, ces trois soudeurs reviennent de loin. Tous les trois, réfugiés soudanais, ont été récemment embauchés par ACSM, une entreprise des Herbiers (Vendée), qui fabrique des silos, des caissons amovibles et des équipements de véhicules industriels. Et qui cherche désespérément de la main-d'oeuvre. 

Ils ont toujours le sourire, ils ont envie de s'impliquer, de travailler, de parfaire leur français. Ils se sont bien intégrés dans les équipes.

Dans son bureau, le PDG, Jean-Claude Le Bourdonnec, fait les comptes : actuellement, en plus de ses 65 salariés, « il me manque au moins cinq soudeurs », informe-t-il. Dirigeant d'ACSM depuis 1990, il est un habitué des difficultés de recrutement. Cela, alors même que le carnet de commandes est plein. « Avec notre effectif permanent, nous n'avons pas toujours la capacité de faire face à la demande. Donc nous sommes obligés de refuser des commandes. Parfois, il y a aussi des retards de livraison. C'est dramatique quand on a des engagements », confie-t-il. Des contra

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Article paru dans :

Le retour du héros

Edition du 23 mai 2019 (N°3847)

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Hélène Bielak

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