“On ne se fait pas violer. On est violé. Le viol, c’est l’autre qui le fait.” Un texte puissant.

Le féminisme est partout, y compris dans l’usage des mots. Un texte fort écrit par Léonora Miano et partagé avec intensité par l’ex-ministre de la justice.

Publié le |Mis à jour le

Les mots ont un sens et leur usage en dit long sur notre société. Prenez par exemple la question du viol. On entend bien plus souvent l’expression “se faire violer” que l’expression “être violée”. Une nuance sémantique qui, pour certains, n’a rien d’anecdotique. Démonstration dans ce texte fort, intense et percutant lu par Christiane Taubira.

Pour Télérama, l’ex-ministre de la justice a accepté de lire des textes féministes qui lui tiennent à coeur. Écoutez, ça vaut le détour…

https://www.facebook.com/Telerama/videos/1511642318894267/?hc_ref=PAGES_TIMELINE

“On ne se fait pas violer. On est violé. On est, on est, on est violé. On ne fait rien. On est. c’est l’autre qui fait. Le viol, c’est l’autre qui le fait.”

-Léonora Miano

On ne se fait pas violer comme on se fait une tasse de café. Faire changer l’usage de la langue pour que notre société bouge enfin ressemble peut-être à une cause perdue. Mais alors, dans ce cas, elle mérite mille fois d’être défendue…

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