Accéder au contenu principal
AUTRICHE

Nommée chancelière par intérim, Brigitte Bierlein est la première femme à la tête de l'Autriche

Le président autrichien Alexander Van der Bellen a désigné jeudi la cheffe de la Cour constitutionnelle Brigitte Bierlein comme chancelière par intérim, en attendant les législatives de septembre. Une première dans l'histoire du pays.

Le président Alexander Van der Bellen (à droite) a nommé Brigitte Bierlein (à gauche) chancelière d'Autriche par interim.
Le président Alexander Van der Bellen (à droite) a nommé Brigitte Bierlein (à gauche) chancelière d'Autriche par interim. Lisi Niesner, Reuters
Publicité

La magistrate suprême de la Cour constitutionnelle autrichienne, Brigitte Bierlein, a été nommée jeudi 30 mai chancelière par intérim par le président autrichien Alexander Van der Bellen. Elle est la première femme à accéder à ce poste en Autriche.

Cette juriste de formation est chargée de former un gouvernement technique intérimaire qui expédiera les affaires courantes en attendant les élections législatives prévues en septembre. Son prédécesseur Sebastian Kurz a été renversé par le Parlement à la suite du scandale de corruption dit de l'Ibiza-gate.

>> À lire aussi : "Ibiza-gate" : le FPÖ et la Russie, partenaires particuliers depuis une décennie

"Je vais m'efforcer de gagner la confiance des Autrichiens", a affirmé Brigitte Bierlein dans une déclaration télévisée où elle est apparue au côté du président Van der Bellen.

Des discussions dans les prochains jours

Elle a annoncé qu'elle allait entamer des discussions avec les partis politiques et les organisations de la société civile dans les prochains jours. Elle a indiqué que Clemens Jablons, un ancien président de la Cour administrative suprême, "était prêt à assumer les fonctions de vice-chancelier et ministre de la Justice".

Brigitte Bierlein a ajouté qu'elle allait proposer le ministère des affaires étrangères au diplomate Alexander Schallenberg.

Le chancelier conservateur autrichien Sebastian Kurz a été renversé lundi par une motion de censure votée par les principaux partis d'opposition, dix jours après le scandale de l'Ibizagate qui a fait exploser la coalition que son parti OVP avait formée avec l'extrême droite du FPÖ.

La coalition ÖVP-FPÖ a volé en éclats avec la diffusion le 17 mai d'une vidéo piège tournée en 2017 sur l'île espagnole d'Ibiza. Dans cette vidéo, le vice-chancelier et ex-chef FPÖ, Heinz-Christian Strache, se montrait prêt à offrir à la fausse nièce d'un oligarque russe d'importants marchés publics en échange de financements illégaux.

Avec AFP

Le résumé de la semaineFrance 24 vous propose de revenir sur les actualités qui ont marqué la semaine

Emportez l'actualité internationale partout avec vous ! Téléchargez l'application France 24

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.