VIDEOS. Valls au sujet de son gouvernement : «Nous sommes tous Hollandais»

 

    Après d'intenses tractations, la composition du gouvernement de Manuel Valls a été dévoilée ce mercredi en fin de matinée,

    Ce nouveau gouvernement,

    , ne compte que deux entrants : Ségolène Royal,

    , et François Rebsamen, le maire de Dijon, comme ministre du Travail.

    .

    Certains sont promus comme Benoît Hamon, qui récupère le ministère de l'Education nationale, Bernard Cazeneuve qui passe à l'Intérieur, Sylvia Pinel, qui est nommée ministre du Logement et Arnaud Montebourg, qui hérite de l'Economie mais pas des Finances. Cette fonction revient à Michel Sapin, par ailleurs ministre des Comptes publics. D'autres ne bougent pas : Laurent Fabius (Affaires étrangères), Christiane Taubira (Justice), Jean-Yves Le Drian (Défense), Marisol Touraine (Affaires sociales), Marylise Lebranchu (Décentralisation), Stéphane Le Foll (Agriculture), Aurélie Filippetti (Culture), Najat Vallaud-Belkacem (Droit des femmes). Enfin, aucun écologiste n'est dans l'équipe de Valls après le refus

    .

    .

    «Tous des Hollandais», a assuré mercredi soir sur TF1 le Premier ministre Manuel Valls en parlant du nouveau gouvernement. «Encore une fois c'est le président de la République qui fixe le cap, il l'a fait lundi, c'est lui qui a reçu la légitimité des Français en étant élu président de la République, il m'a confié cette responsabilité», a ajouté l'ancien député-maire d'Evry (Essonne).

    Celui qui était encore ministre de l'Intérieur il y a deux jours, a par ailleurs déclaré que son gouvernement ne représentait «pas une rupture, pas une révolution» avec celui de Jean-Marc Ayrault, assurant qu'il allait poursuivre le travail engagé par son prédécesseur «dans bien des domaines». Et de préciser que «toute l'action du gouvernement» devait être tournée vers ceux qui souffrent du chômage, évoquant le pacte de responsabilité et celui de solidarité comme moyens d'y parvenir.

    >> QUESTION : Etes-vous satisfait de la composition du nouveau gouvernement ?

    VIDEO. Décryptage : les grandes leçons du gouvernement Valls

    20h40. Filippetti estime que «la culture a besoin de stabilité».

    La ministre de la Culture et de la Communication fait part à l'AFP de sa «satisfaction» d'être reconduite à son poste, soulignant que la rue de Valois a «besoin de stabilité». Aurélie Filippetti prépare deux lois en 2014, l'une sur le patrimoine, l'autre sur la création. «Je veux réaffirmer que la liberté de création et de programmation est une valeur fondamentale», dit-elle. Alors que l'accord sur l'assurance chômage, ratifié par trois syndicats (CFDT, FO, CFTC), prévoit des économies, notamment sur le régime des intermittents du spectacle, la ministre réaffirme tout son «soutien» et son «extrême vigilance» sur le dossier.


    20h30. «Que la France réussisse.»

    Voilà l'objectif de Manuel Valls.

    «Qu'à la fin du quinquennat de François Hollande, les Français vivent mieux.» Et d'ajouter : «Il est temps de redonner une espérance et c'est ma tâche.» Valls dit n'avoir qu'«une seule ambition» : «Le service de mon pays, la France.» «Je veux servir mon pays, mes compatriotes, pour que demain, ils soient davantage fiers», insiste-t-il, affirmant : «Je pense que nous pouvons réussir.»

    20h26. Le PS et l'économie de marché.

    «Tout le monde l'admet (

    NDLR : au Parti socialiste

    ), nous vivons dans un monde ouvert avec une économie de marché», assume Manuel Valls, qui souligne qu'en même temps «la crise économique a fait des dégâts considérables».

    20h24. «Je ne vais pas changer.»

    , «je ne vais pas changer ma personnalité, ni mon caractère». «C'est de la préhistoire», lâche-t-il quand on lui rappelle ses positions sur les 35 heures notamment. «C'est François Hollande qui a été élu président de la République, c'est lui qui fixe le cap et c'est moi, avec le gouvernement, qui met en oeuvre ses orientations», fait-il remarquer. Et puis, se félicite-t-il, «cette équipe, elle est solide, cohérente».



    20h20. Valls veut «un contrat» avec les parlementaires.

    «Je veux un véritable contrat avec les parlementaires de la majorité. Mais je veux dire aussi à l'opposition qu'elle a des responsabilités, qu'ensemble nous devons répondre non seulement à la crise économique mais également à la crise de confiance que traduit l'abstention massive à l'occasion des élections municipales», affirme Manuel Valls. Concernant le gouvernement, il veut «redonner de l'énergie, le goût du collectif, de mieux travailler ensemble au service des Français».



    20h19. Trop d'impôts ?

    «Quand on est de gauche, on ne peut pas accepter ces impôts qui pèsent sur nos concitoyens», poursuit le chef du gouvernement qui explique qu'il fallait augmenter les impôts pour «financer les déficits et les services publics». Mais, ajoute-t-il, «en même temps il faut maîtriser la dépense publique pour gagner en efficacité». Et de préciser : «Je suis très attaché aux services publics, mais quand ils sont efficaces.»



    20h17.

    «Je suis un homme de gauche».

    «Toute l'action du gouvernement doit être tournée vers ces hommes et ces femmes qui souffrent, qui ont peur du chômage», assure Manuel Valls. «Quand vous rencontrez une femme ou un homme qui n'a pas assez pour se payer un steak ou des loisirs, ça vous prend aux tripes», lâche-t-il. Il précise aussi : «L'action est au service de l'entreprise, de l'attractivité, de la compétitivité, pour créer cette richesse nécessaire pour libérer les énergies et pour créer de l'emploi.»



    20h16. «Aller plus vite» dans le redressement.

    «Jean-Marc Ayrault a fait beaucoup pour redresser nos comptes publics, moi je dois prolonger, approfondir cette action et aller beaucoup plus vite», explique le Premier ministre. «Nous devons être clairs sur les objectifs : réduire les déficits, il n'y a pas d'autres choix, c'est une question de crédibilité pour la France (...) mais en même temps nous devons préserver les services publics qui sont indispensables à la cohésion de notre société», ajoute-t-il.



    20h14. Où est la cohérence dans ce gouvernement ?

    lui demande Gilles Bouleau. «Servir le pays» et «mettre en oeuvre le pacte de responsabilité», répond Manuel Valls. «Et nous sommes tous d'accord», précise le Premier ministre. «Toute l'action du gouvernement doit être tournée vers ces hommes, ces femmes qui souffrent, qui ont peur du chômage», assure-t-il. «L'action est au service de l'entreprise, de l'attractivité, de la compétitivité, pour créer cette richesse nécessaire pour libérer les énergies et pour créer de l'emploi».


    20h12. Un gouvernement qu'il veut efficace.

    «Efficacité», c'est le mot choisi par Manuel Valls pour qualifier son gouvernement. «C'est notre mission d'aller plus vite, plus loin», poursuit-t-il. «Mon seul but, c'est de réussir au service des Français.»



    20h11.

    «Nous sommes tous Hollandais.»

    Est-ce un gouvernement de «Hollandais» ou un gouvernement conforme aux voeux de Manuel Valls ? «Nous sommes tous Hollandais, si vous me permettez cette expérience, nous l'avons composé ensemble, et c'est normal», répond le chef du gouvernement. «Encore une fois c'est le président de la République qui fixe le cap, il l'a fait lundi, c'est lui qui a reçu la légitimité des Français en étant élu président de la République, il m'a confié cette responsabilité», ajoute-t-il. Le gouvernement a été composé avec François Hollande «ensemble, rapidement, de manière simple, efficace.

    20h10. «Pas une rupture.»

    On prend les mêmes et on recommence ? «Il n'y a pas une rupture, il n'y pas une révolution, il ne s'agit pas d'une alternance. Dans bien des domaines, nous allons nous situer dans la continuité du travail engagé par Jean-Marc Ayrault», indique Manuel Valls. Le chef du gouvernement rend hommage à son prédécesseur qui «a servi le pays avec beaucoup de rectitude», tout en reprenant une formule déjà utilisée par le président de la République : «l'entraîneur» d'une équipe c'est «important (...) pour permettre de mieux jouer de manière collective».



    20h08. «Il fallait agir vite.»

    Après la débâcle du second tour des municipales, «il fallait agir vite» estime le Premier ministre. «Et le président de la République a souhaité répondre à ce message en s'adressant aux Français, en nommant un nouveau Premier ministre» et en formant «un gouvernement de combat au service des Français».

    20 heures. Le Premier ministre, Manuel Valls est l'invité du journal de TF1.

    C'est sa première interview depuis sa nomination à Matignon.

    19h45. Moscovici, commissaire européen ?

    , le ministre de l'économie et des finances sortant, Pierre Moscovici, a été choisi par l'Elysée pour devenir commissaire européen lorsque l'exécutif communautaire sera renouvelé après les élections européennes de mai.


    >>EN SAVOIR PLUS. Ceux qui ont perdu leur ministère dans le changement de gouvernement

    19h35. «Un gouvernement du siècle dernier» pour Peltier.

    Le vice-président de l'UMP se dit, sur BFM TV, «sceptique, voire abasourdi» après l'annonce de la composition du gouvernement Valls. Il y voit «mépris du message que les Français» ont adressé dimanche dernier, lors du second tour des municipales, parce qu'il n'y a «que des socialistes aux responsabilités». «C'est un gouvernement du siècle dernier», tacle enfin Guillaume Peltier.

    19h10. De Rugy tacle un gouvernement «de vieux soldats».

    «Je suis un peu frappé de ce gouvernement de combat, c'est un peu les vieux soldats» commente le coprésident des députés EELV sur le plateau du Grand Journal de Canal+. Il revient sur la conversation que les parlementaires écolos ont eu mardi avec Manuel Valls au moment des tractations : «Nous avons eu une discussion hier avec lui, qui pour nous allait dans le bon sens.». Et d'ajouter : «On a eu une discussion de fond qu'on avait pas eu en 2012.» A ses yeux, la décision des Verts de ne pas participer au gouvernement «aurait dû rester une décision personnelle». «Collectivement on disait, on ne fait pas de délit de faciès à l'égard de Valls.»

    18h41. Batho se demande qui... va prendre la tête de Poitou-Charentes.

    La députée PS des Deux-Sèvres, qui a succédé à Ségolène Royal dans sa circonscription et l'a précédée au ministère de l'Ecologie, estime

    qu'«après la nomination de Ségolène Royal comme ministre de l’Ecologie», «une nouvelle équipe doit maintenant prendre la relève en Poitou-Charentes, dans un état d’esprit unitaire et combatif pour aborder les échéances futures qui s’annoncent difficiles». Faut-il y voir une déclaration de candidature? Pas sûr que Ségolène Royal laisserait Delphine Batho prendre «sa» région. Après avoir été proches, les deux femmes sont en froid.

    18h30. Michèle Delaunay retweete... ses soutiens.

    La ministre déléguée en charge des Personnes âgées ne sait toujours pas si elle va être reconduite dans ses fonctions car les secrétaires d'Etat seront nommés la semaine prochaine. En attendant, Michèle Delaunay mène campagne à sa manière,

    les messages de ses soutiens.

    18h16. Valls salue une dernière fois le personnel de la place Beauvau.

    Bernard Cazeneuve entre au ministère de l'Intérieur et le nouveau premier ministre regagne Matignon.


    18h11. Cazeneuve : «J'essaierai de faire au mieux

    ». «Je sais votre exigence et celle du chef de l'Etat (...) Et j'essaierai d'être à la hauteur» déclare le nouveau locataire de la place Beauvau qui a ensuite un mot pour les policiers, les gendarmes, les pompiers, les fonctionnaires de cette administration : «Ils méritent notre immense reconnaissance et notre gratitude». Puis il se tourne vers son prédécesseur : «Vous avez engagé de grandes réformes (...) Monsieur le Premier ministre vous avez été un grand ministre de l'Intérieur (...) J'essaierai de faire au mieux dans ce qui est un beau et grand ministère de la République.»



    18h04. Valls part avec un

    «p

    incement au cœur»

    .

    «Cher Bernard Cazeneuve vous prenez possession du ministère de l'Intérieur qui a une histoire (...) où je viens de passer 22 mois que je n'oublierai pas». Il ajoute : «C'est évidemment le ministère de l'ordre républicain. C'est l'un des ministère qui incarne l'Etat» salue-t-il. «Ici nous avons mené une politique ferme et juste (...) Je pourrai en parler beaucoup. Je ne vous cache pas que je quitte la place Beauvau avec un pincement au cœur, un goût d'inachevé». «On ne fait pas la politique sans vouloir servir nos compatriotes. Je vous souhaite bonne chance dans ces fonctions. Elles sont éprouvantes, parfois rudes.» «J'ai grande confiance en vous», dit-il au nouveau ministre, «choix du président de la République» et qui aura un «autre style». Il se tourne vers le personnel : «Un grand merci du fond du coeur pour ce que vous m'avez fait vivre» conclut-il.

    17h45. Bernard Cazeneuve sur le terrain dès ce soir.

    Le nouveau ministre de l'Intérieur effectuera dès ce soir son premier déplacement dans le cadre de ses nouvelles fonctions.

    situé dans la ville nouvelle de Sénart. Puis il visitera la caserne de sapeurs-pompiers de Moissy-Cramayel avant d’aller à la rencontre des gendarmes de la brigade de Tournan-en-Brie.


    17h33. Bernard Cazeneuve rejoint Manuel Valls au ministère de l'Intérieur place Beauvau.

    Comme le veut la tradition, ils s'entretiennent quelques minutes sur les dossiers brûlants ainsi que les directeurs de cabinet.


    17h20. Marisol Touraine reste bien en charge de la Santé !

    La disparition du terme dans l'intitulé de son ministère a suscité de vives réactions sur Twitter et chez les professionnels de la Santé. Un oubli ? Son entourage précise que la santé «est bien dans le périmètre» de son ministère qui «reste inchangé».


    17h04. Bernard Cazeneuve quitte le ministère du Budget pour celui de l'Intérieur.

    16h42. Passation de pouvoir au ministère de l'Education nationale entre Vincent Peillon et Benoît Hamon.

    «J'entends être un ministre très présent sur le terrain», prévient Benoît Hamon. «Je vais essayer de m'inscrire dans les pas du ministre de l'Education nationale», ajoute-t-il, parlant de Vincent Peillon comme d'un «grand ministre de l'Education nationale». «Cette tâche je veux m'y consacrer totalement. Je vais beaucoup me déplacer», dit encore le nouveau locataire de la rue de Grenelle.

    16h29. Ségolène Royal se dit

    «concentrée à la tâche»

    . Après son discours, elle se dirige vers les journalistes. Au micro de BFMTV elle déclare : «c'est une prise de responsabilité dont je mesure l'importance et la chance, dans un secteur que je connais bien». Et les écologistes dans tout ça ? «J'ai toujours eu de très bonnes relations avec les Verts. Bien évidemment je les associerai de toutes mes forces» promet-elle. «Je suis concentrée sur la tâche. Je veux relever les défis qui se posent. Ce gouvernement va réussir» assure-t-elle. «Il faut être professionnel et concentré au service du pays».



    16h22. Ségolène Royal «très honorée» d'être là.

    «Vos mots aimables je les prends comme un encouragement à mon endroit. Je suis heureuse de pouvoir compter sur votre soutien. Je suis très honorée d'être chargée de cette mission passionnante et difficile».

    VIDEO. Royal de retour au ministère de l'Ecologie

    16h14. Philippe Martin loue

    «

    la stature

    »

    et

    le

    «

    poids politique

    »

    de Ségolène Royal.

    «Neuf mois jour pour jour après avoir été nommé ministre je veux remercier Jean-Marc Ayrault de m'avoir fait confiance, de m'avoir soutenu». Il se dit «fier» de son bilan au ministère de l'Ecologie et détaille les réformes engagées. Puis s'adresse à Ségolène Royal : «Je suis ravi que ce beau, que ce grand et important ministère vous revienne» dit-il. «Ce qui m'a le plus troublé ces derniers jours, c'est qu'on ai pu envisager un temps que les socialistes délèguent à nouveau l'écologie aux écologistes». «Votre stature est un atout pour l'écologie» ajoute-t-il. «Je ferai parti de vos soutiens à l'Assemblée. Ma voix pour les textes de lois vous revient déjà».



    VIDEO. Philippe Martin tacle les écologistes et les lobbys


    16 heures.

    Ségolène Royal est accueillie par Philippe Martin au ministère de l'Ecologie.

    VIDEO. Royal :

    «

    Je ne suis pas du tout dans un esprit de revanche

    »


    15h35. Ségolène Royal en route vers le ministère de l'Ecologie.

    La nouvelle ministre, numéro 3 du gouvernement, est interrogée par BFMTV alors qu'elle quitte, à pied, son domicile. L'écologie, c'est «enjeu crucial pour notre pays», déclare celle qui compte bien rester présidente de la région Poitou-Charentes, suivie de près par les journalistes. «Il faut écouter les gens, faire attention à eux», poursuit-elle. Celle qui fait là son grand retour, assure : «Je ne suis pas du tout dans un esprit de revanche, mais de concentration, d'exigence.» Il y a 22 ans, jour pour jour, elle faisait déjà son entrée au ministère de l'Environnement dans le gouvernement Bérégovoy. «Vous vous rendez compte, ça fait 22 ans... ça fait prendre conscience du temps», relève-t-elle, estimant qu'en matière d'environnement, «c'est bien d'avoir à la fois ce temps long et ce temps court». «Je vais être en retard !» lance-t-elle aux journalistes qui la pressent de question. Mais elle a toutefois un petit mot sur la nouvelle équipe gouvernementale, ce «collectif très enthousiasmant» : «C'est la force de ce nouveau collectif gouvernemental qui va nous permettre d'obtenir des résultats.»



    15h30. Passation de pouvoir à 17 heures au ministère des Outre-mer,

    entre Victorin Lurel et George Pau-Langevin au ministère rue Oudinot dans le VIIe arrondissement de Paris.


    15h25.

    «

    Les radicaux de gauche ont fait un choix différent de ta famille politique, que je respecte

    »

    , déclare Sylvia Pinel,

    lors de la passation de pouvoir au ministère du Logement avec Cécile Duflot. Conformément au voeu de sa prédécesseuse, la nouvelle ministre souhaité «faire de 2014 l'année de l'égalité des territoires, une priorité absolue pour résorber les inégalités. Les résultats aux élections municipales nous y invitent encore plus fortement».


    >> Tensions chez les écolos



    15h20. Cécile Duflot passe le relais à Sylvia Pinel au ministère du Logement.

    «Le besoin de justice et d'égalité de notre pays est énorme, sa soif de réformes également. Un gouvernement de gauche est attendu davantage encore sur sa capacité à répondre à ces exigences», déclare Cécile Duflot. Visiblement émue, la ministre écologiste donne à sa successeure un exemplaire papier de la loi Alur, tout juste parue au Journal officiel. Et de souligner que beaucoup reste à faire pour sa mise en pratique, alors que les mesures-phare, comme l'encadrement des loyers, doivent faire l'objet de décrets dans les prochaines semaines. «Je n'ai pas choisi la couleur», sourit-elle, en donnant à Sylvia Pinel le document de couleur verte. «Ma liberté pleinement retrouvée, et assumée, je la mets au service de l'écologie, de la gauche et de la France», conclut-elle.


    VIDEO. Duflot lors de la passation de pouvoirs avec Pinel :

    «

    Ne cédons jamais au découragement

    »



    15h15. La passation de pouvoir au ministère du Travail, aura lieu jeudi à 9h30,

    entre Michel Sapin et François Rebsamen,

    au ministère, rue de Grenelle.



    15h10. Passation de pouvoir au ministère de l'Intérieur à 17H30,

    entre Manuel Valls et Bernard Cazeneuve.



    VIDEO. Seize ministres dans le nouveau gouvernement Valls



    14h54. Ségolène Royal reste présidente de la Région Poitou-Charentes.

    C'est ce que fait savoir la porte-parole de la nouvelle ministre de l'Ecologie, rapporte France Bleu Poitou. Ce que ne manque pas de critiquer Jean-Pierre Raffari, ex Premier ministre et sénateur de la Vienne.


    14h52. Le commerce extérieur finalement chez Montebourg ?

    Selon Bercy, la passation de pouvoir va se faire entre Nicole Bricq et Arnaud Montebourg, nouveau ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique. Sauf qu'il y a un peu plus d'une heure, le Quai d'Orsay annonçait que le portefeuille de Laurent Fabius englobait justement le Commerce extérieur.


    14h20. Passation de pouvoir au ministère de l'Education nationale vers 16h30.

    C'est à cette heure-là que Vincent Peillon, le sortant, et Benoît Hamon, l'arrivant, doivent se rejoindre au ministère. Benoît Hamon devrait ensuite renouveler la cérémonie avec l'ex-ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso.



    14H24. Passation de pouvoir au ministère du Logement à 15 heures,

    entre la partante Cécile Duflot et la nouvelle Sylvia Pinel.



    14h15. Dijon : Rebsamen passe la main à son premier adjoint.

    Tout juste nommé ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, le sénateur-maire PS de Dijon donne les clés de la ville à Alain Millot.



    13h30. Le portefeuille de Laurent Fabius englobera le Commerce extérieur,

    assure le Quai d'Orsay. Jusqu'à présent, le commerce extérieur était de la compétence de Bercy et ce rattachement au Quai d'Orsay est une première sous la Ve République.



    13h25. Le Premier ministre Manuel Valls invité du 20 H de TF1 ce soir, selon la chaîne.

    13h15. Ségolène Royal se dit «très honorée» de sa nomination.

    Jointe par

    , la nouvelle ministre de l'Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie réagit à sa nomination dans un «ministère majeur pour le redressement du pays». Elle se dit consciente des «exigences que cela appelle». Et de rappeler qu'elle connaît bien ce ministère «puisqu'en 1992 j'ai déjà été ministre de l'Environnement».


    13h13. Le président du Parti radical apporte son soutien au nouveau gouvernement.



    13h10. Où est passé le portefeuille de la Santé ?

    Marisol Touraine, nommée ministre des Affaires sociales, reste en charge de la Santé comme c'était le cas dans le gouvernement d'Ayrault, indique son entourage. La santé «est bien dans le périmètre» du ministère qui «reste inchangé», même si le terme a disparu de l'intitulé, précise-t-on sans dire si la Santé va bénéficier d'un ou une secrétaire d'Etat. Selon les informations de notre journaliste Nathalie Schuck, elle devrait être confiée à Aquilino Morelle, jusqu'ici conseiller politique de François Hollande.

    13h05.

    «

    Il n'y a rien qui change» juge Christian Jacob.

    Le chef de file des députés UMP estime que ce sont «les mêmes amis qui se retrouvent entre eux et se répartissent les postes. Il n'y a rien qui change».


    13 heures. David Assouline (PS) salue un gouvernement de combat

    «

    au bon sens du terme, le combat pour redresser notre pays

    ». «Que ce soit Ségolène Royal dans un ministère tout à fait clé de ce combat pour le redressement... Et puis je remarque un ami, François Rebsamen, qui avait beaucoup expliqué qu'il fallait retrouver cette empathie, cette écoute du peuple de gauche, de ceux qui souffrent le plus, et il est dans un ministère clé pour la gauche, le social, le travail», fait remarquer le sénateur de Paris et porte-parole du PS sur LCI.

    12h55. Jean-Pierre Raffarin (UMP) regrette «que l'on retrouve à des fonctions clés des gens qui ont échoué».

    Le sénateur «forme des voeux de succès» pour Ségolène Royal et François Rebsamen. Et confie qu'il aurait préféré que François Rebsamen« soit en charge de la décentralisation sur lequel il avait quelques idées». «Mais ce qui est assez décevant dans ce gouvernement, c'est que l'on retrouve à des fonctions clés des gens qui ont échoué et donc qui ne sont pas en situation d'apporter le renouveau nécessaire», souligne-t-il sur Public Sénat/LCP-AN.



    12h53. Nadine Morano, compare le nouveau gouvernement

    «

    au politburo du Parti socialiste

    »

    .

    «On sent bien la patte de l'ancien Premier secrétaire du PS François Hollande. Garder les mêmes et recommencer, faire rentrer seulement Ségolène Royal et M. Rebsamen... Si c'est ça le message qu'a entendu François Hollande dimanche, c'est qu'il n'a rien compris. (...) Le fait que Mme Taubira reste là, ce n'est pas anodin, ça veut dire déjà que M. Valls n'aura pas les coudées franches pour pouvoir agir», affirme la déléguée générale aux élections à l'UMP, ex-ministre, sur iTélé.


    12h50. Pendant ce temps là, Nicolas Sarkozy...

    .



    12h36. Jean-François Copé (UMP) : un gouvernement

    «digne de la IVe République».

    «Tout ça pour ça», s'exclame le président de l'UMP, devant la presse au siège de son parti à Paris. Il se déclare «très inquiet» de la composition du gouvernement.



    12h24. Marine Le Pen (FN) :

    «

    un gouvernement sans nouveauté par rapport au précédent.

    » Dans un communiqué, la présidente de Front national estime que «les seules entrées concernent des personnalités déjà très anciennement installées dans le système socialiste, Ségolène Royal et François Rebsamen : c'est bien tout sauf un renouvellement des personnes et des idées.»

    12h15. Harlem Désir (PS) «salue la formation rapide d'un gouvernement resserré».

    «Le président de la République et le Premier ministre répondent ainsi au message des Français lors des élections municipales», écrit dans un communiqué le Premier secrétaire du Parti socialiste. Ce gouvernement devra notamment «mener le combat pour la réorientation de l'Europe.»


    12h05. Dominique Bussereau s'amuse de la

    «cohabitation» à Bercy.

    Michel Sapin aux Finances, Arnaud Montebourg à l'Economie. «Après la cohabitation Hollande/Valls, celle à Bercy de Montebourg  et Sapin sera intéressante à observer!», écrit sur Twitter, l'ancien ministre UMP, député de la Charente-Maritime.


    11h35. Philippe Martin félicite Ségolène Royal.

    L'ancien ministre de l'Ecologie rend hommage à celle qui récupère son portefeuille. «Félicitations et courage à Ségolène Royal, qui portera haut les couleurs de l'écologie et de la transition énergétique!»

    11h33. Filippetti «heureuse» de continuer.

    Sur Twitter, la ministre de la Culture, maintenue dans ses fonctions, écrit qu'elle est «heureuse de la confiance qui (lui) est accordée. La culture est une belle liberté, un levier contre les inégalités et un ferment de citoyenneté.»



    11h24. Voici la liste du gouvernement qui comporte 17 membres.

    -Manuel Valls,

    Premier ministre


    -Laurent Fabius

    , ministre des Affaires étrangères et du Développement international

    -Ségolène Royal

    , ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie

    -Benoît Hamon

    , ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

    -Christiane Taubira

    , ministre de la Justice

    -Michel Sapin

    , ministre des Finances et des Comptes publics

    -Arnaud Montebourg

    , ministre de l'Economie, du Redressement productif et du Numérique

    -Marisol Touraine

    , ministre des Affaires sociales

    -François Rebsamen

    , ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social

    -Jean-Yves Le Drian,

    ministre de la Défense


    -Bernard Cazeneuve

    , ministre de l'Intérieur

    -Najat Vallaud-Belkacem

    , ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports

    -Marylise Lebranchu

    , ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'Etat et de la Fonction publique


    -Aurélie Filippetti

    , ministre de la Culture et de la Communication

    -Stéphane Le Foll

    , ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, porte-parole du gouvernement

    -Sylvia Pinel,

    ministre du Logement et de l'Egalité des territoires


    -George Pau-Langevin

    , ministre des Outre-Mer


    11h12. L'annonce du nouveau gouvernement est imminente.

    10h58. Stéphane Le Foll serait nommé porte-parole du gouvernement

    , selon BFMTV.



    10h24. La composition du gouvernement de Valls sera annoncée à 11h15,

    selon l'Elysée. C'est le secrétaire général de l'Elysée Pierre-René Lemas qui dévoilera les noms sur le perron de l'Elysée.



    10h20. Fin de l'entrevue entre Hollande et Valls.

    Le Premier ministre vient de quitter l'Elysée.

    Manuel Valls vient de quitter l'Elysée (AFP/Eric Feferberg)



    10h02. Les ministres seront connus aujourd'hui, les secrétaires d'Etat la semaine prochaine.

    C'est ce que vient de confier à l'AFP des sources dans l'entourage de Manuel Valls.



    10h02. Le fisc va se pencher sur les revenus des nouveaux ministres.

    un décret a été publié hier au Journal officiel. Il prévoit que chaque membre du gouvernement sera soumis, dés sa nomination, à une vérification de leur situation fiscale.



    9h48. Valls est toujours à l'Elysée.

    Cela fait bientôt deux heures que le Premier ministre et le président de la République discutent de la composition du gouvernement. Le casting doit être annoncée aujourd'hui, mais personne ne sait à quelle heure. A 10h30, Hollande doit s'envoler pour Bruxelles.

    9h05. Bartolone (PS) promet que Valls aura une majorité à l'Assemblée.

    «Compte tenu de l'état du pays, je ne peux pas imaginer qu'il y ait une volonté au sein du Parlement, la volonté d'ajouter la crise à la crise, fait valoir le président de l'Assemblée nationale.


    9 heures. Le discours de politique de générale de Valls est prévu mardi.

    C'est ce qu'annonce le président PS de l'Assemblée nationale Claude Bartolone sur Europe 1.


    VIDEO. L'édito du Parisien : «Un gouvernement de combat, c'est une bataille !»



    8h51. «Oui», Jean-Vincent Placé (EELV) aurait pu être ministre.

    «Mais je n'ai aucun regret», ajoute-t-il sur BFMTV



    8h49. Valls nomme ses principaux conseillers de la Place Beauvau à Matignon.

    Un arrêté vient d'être publié au Journal officiel. Ce texte entérine la nomination de Véronique Bedague-Hamilius comme directrice de cabinet du Premier ministre. Il s'agit de la première femme à accéder à cette fonction. Sébastien Gros, chef de cabinet de Valls au ministère de l'Intérieur, occupera la même fonction à Matignon, de même que Magali Alexandre, conseillère parlementaire, Harold Hauzy, conseiller pour la communication et la presse et Yves Colmou comme conseiller.



    8h47. Placé (EELV) sur Duflot :

    «

    Je souhaitais qu'elle reste

    » au gouvernement, dit-il sur BFMTV.



    8h45. Placé (EELV) met en garde Valls.

    Alors qu'il avoue pourtant

    «beaucoup l'apprécier à titre personnel», Jean-Vincent Placé prévient le nouveau Premier ministre que le soutien des parlementaires EELV n'est pas acquis. Il n'est pas du tout certain qu'ils votent la confiance. Il n'y a «ni défiance systématique, ni confiance absolue», déclare-t-il.


    VIDEO. Placé sur BFMTV



    8h42. Valls a proposé aux Verts un ministère comprenant l'Ecologie, le développement durable et l'énergie.

    C'est ce que confirme Jean-Vincent Placé, patron des sénateurs EELV, sur BFMTV/RMC. Selon lui, les Transports n'étaient pas inclus dans le deal, contrairement à ce qui est paru dans la presse.



    VIDEO. Remaniement : les écologistes déclinent le grand ministère proposé par Valls

    8h27. Emmanuelle Cosse (EELV):

    «

    Les écologistes ont toujours voulu gouverner et agir.

    » Elle justifie, toujours sur i>Télé, le refus de la direction d'EELV d'envoyer des ministres Verts.«Vous ne pouvez par regarder simplement une offre sans le contexte politique et ce qui s'est passé pendant 2 ans et demi», fait-elle valoir, rappelant qu' «une grande partie des ministres (d'Ayrault) n'ont fait que taper sur les Verts, sur nos propositions. Tout le monde a souhaité qu'on parte et aujourd'hui on s'étonne qu'on puisse douter de ce qui a sur la table. Les écologistes ont toujours voulu gouverner et agir. Mais il faut que les conditions soient réunies.»



    8h25. Emmanuelle Cosse (EELV) : Valls a fait

    «

    des propositions concrètes et solides.

    »

    La patronne d'EELV évoque sur i>Télé sa rencontre avec Manuel Valls mardi. Elle reconnaît que le nouveau Premier ministre a fait «des propositions correctes et solides», notamment «l'engagement sur la loi sur la transition énergétique.»



    8h22. Ca coince à Bercy.

    Selon RTL, Michel Sapin refuse les commandes Bercy s'il doit cohabiter avec Arnaud Montebourg.



    8h15. Un autre député EELV critique publiquement la décision de son parti.

    Sur France Info, François-Michel Lambert, député EELV des Bouches-du Rhône, déclare sur France Info vouloir des parlementaire écolos au gouvernement. «Je souhaite que quelques-uns rentrent.»

    8 heures. Valls vient d'arriver à l'Elysée, pour discuter des derniers arbitrages.

    Le chef du gouvernement rencontre François Hollande avant le départ du président de la République pour un sommet européen à Bruxelles, à 10H30. Aucune indication n'a été donnée sur l'heure de l'annonce du gouvernement.

    Manuel Valls, à son arrivée à l'Elysée vers 8 heures (AFP/Fred Dufour)

    7h56. David Assouline (PS) regrette

    «la stratégie personnelle» de Duflot.

    «Elle a choisi une stratégie politique personnelle, de candidature alternative. C'est dommage parce qu'il y avait là la possibilité d'être à la responsabilité de l'écologie et de la transition énergétique de notre pays", regrette le porte-parole du PS sur i>Télé.

    7h54.

    Pompili (EELV) «perplexe» devant la stratégie de son parti.

    EELV va-t-il voter la confiance du gouvernement de Valls ? «Je n'en sais rien. On va avoir un conseil fédéral ce week-end qui va peaufiner notre ligne politique choisie. On dit qu'on est des alliés, mais en dehors du gouvernement... Je suis perplexe sur la situation.»

    (France2)

    7h52. Pompili (EELV) critique Duflot et Canfin.

    Selon la députée EELV, les deux anciens ministres Verts, qui ont fait savoir dès lundi qu'ils ne travailleraient pas avec Valls, ont agi «de manière un peu personnelle. J'aurais préféré qu'ils la jouent un peu plus collectif. Ils ont mis un oukaze sur Manuel Valls qui nous a mis dans une situation compliquée.»


    VIDEO.

    Barbara Pompili sur France 2



    7h51. Barbara Pompili (EELV) :

    «

    Par

    mi deux choix mauvais, on a choisi le pire

    »

    .

    Sur France 2, la coprésidente du groupe EELV à l'Assemblée regrette le refus des dirigeants de son parti de participer au gouvernement de Manuel Valls, qui leur avait proposé un grand ministère de l'Ecologie. Mais elle estime que le cadeau était empoisonné. «Nous n'avons que des signaux qui nous disent que rien ne va changer. Le président de la République n'a pas pris la mesu