
Une source ministérielle a indiqué à l'AFP que le président a refusé d'autoriser tout policier, militaire ou membre des services de renseignements (SIS) de témoigner devant cette commission.
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Le chef des renseignements écarté
Et samedi matin, la présidence a annoncé le limogeage du chef du renseignement Sisira Mendis, qui avait reproché au président, devant cette commission, de ne pas avoir organisé des réunions régulières sur la situation sécuritaire afin d'évaluer les menaces potentielles venant de radicaux islamiques.
Durant son témoignage, la retransmission télévisée en direct des travaux de la commission a été arrêtée sur ordre du président, ont affirmé des sources officielles.
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Des règles pas suivies
Le secrétaire à la Défense et le chef de la police ont suggéré que le chef de l'Etat, qui est également ministre de la Défense et de l'Intérieur, n'avait pas suivi les règles en vigueur pour gérer les rapports des renseignements, y compris des avertissements reçus quant aux attentats du 21 avril.
Le président a constamment nié avoir été prévenu d'une menace jihadiste imminente.
Les attentats du 21 avril, qui avaient visé des églises en pleine messe et des hôtels de luxe, ont été revendiqués par une organisation jihadiste locale et l'organisation Etat islamique.