Des parents attaquent l’Etat pour connaître les marques des couches toxiques

Les couches réutilisables, alternative à la fois écologique et économique et saine aux couches jetables séduisent de plus en plus. 

Les couches réutilisables, alternative à la fois écologique et économique et saine aux couches jetables séduisent de plus en plus.  LOIC VENANCE / AFP

En janvier, l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses) alertait sur « des dépassements de seuils sanitaires pour plusieurs substances chimiques » dans certaines couches pour bébé sans en donner le nom.

Faute de réponse, trois parents, soutenus par l’Association pour la Santé des Enfants (APS) vont attaquer l’Etat en justice pour « son inaction dans le dossier des couches potentiellement toxiques » rapporte « le Parisien » ce mardi 11 juin.

Cette décision fait suite à un rapport de l’Agence nationale de Sécurité sanitaire (Anses) publié en janvier et mettant en évidence « des dépassements de seuils sanitaires pour plusieurs substances chimiques » dans certaines couches pour bébé, sans préciser toutefois les marques concernées.

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Un courrier envoyé au gouvernement

« Certaines de ces substances sont ajoutées intentionnellement, telles que des substances parfumantes qui peuvent entraîner des allergies cutanées. D’autres peuvent provenir de matières premières contaminées ou de procédés de fabrication », indiquait le rapport. L’Anses avait alors recommandé « de les éliminer ou de réduire au maximum leur présence dans les couches jetables » laissant les parents dans l’inquiétude et le doute.

Dans la foulée, l’Association pour la santé des enfants, dans un courrier envoyé à trois ministères, a demandé à « donner le nom des marques concernées et à prendre des mesures immédiates pour protéger les enfants concernés ». Une démarche vaine.

« Les ministères de l’Economie, de la Santé et de la Transition écologique n’ont pas répondu à notre lettre envoyée il y a deux mois, ce qui équivaut à un refus » explique au « Parisien » Quentin Guillemain, président de l’Association pour la Santé des Enfants.

« On porte donc l’affaire en justice pour demander la liste des marques mais également le retrait des couches dangereuses ainsi qu’une meilleure information auprès des parents. Il y a une urgence sanitaire. »

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La requête des parents doit être déposée au Conseil d’Etat ce mardi 11 juin, explique l’association sur son site.

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