Une voiture de police (illustration).

Les cinq individus, parmi lesquels se trouvent un gendarme volontaire adjoint - chez qui des armes et des munitions ont été retrouvées - ainsi qu'un mineur âgé de 15 ans, ont été arrêtés et mis en examen.

AFP

Ils voulaient, selon BFMTV, s'en prendre à des musulmans et des juifs. Un groupe d'ultra-droite composé de cinq personnes a été démantelé entre septembre et mai dernier, alors qu'il projetait de cibler des musulmans, ou encore la convention annuelle du CRIF, annonce ce mardi la chaîne. Tous adhéraient aux thèses de l'ultra-droite.

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Ils avaient nommé leur groupuscule "L'Oiseau Noir" et échangeaient de leur projet d'attentat via un forum, précise BFMTV.

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Les cinq individus, parmi lesquels se trouve un gendarme volontaire adjoint - chez qui des armes et des munitions ont été retrouvées - ainsi qu'un mineur âgé de 15 ans, ont été arrêtés et mis en examen. À l'issue de sa première garde à vue, précise la chaîne, le gendarme volontaire dont le contrat arrivait à sa fin, avait été placé sous contrôle judiciaire pour détention d'armes et de produits explosifs. Il avait été placé sous contrôle judiciaire et l'enquête s'est poursuivie, jusqu'à la matérialisation d'un projet terroriste.

Le parquet antiterroriste saisi

Deux autres hommes, dont un mineur, avaient été mis en examen à leur tour en octobre. Cependant, "les investigations laissaient supposer qu'ils nourrissaient un projet, aux contours mal définis, de passage à l'acte violent susceptible de viser un lieu de culte", selon la source judiciaire, entraînant en janvier la saisie de la section antiterroriste du parquet de Paris.

Celui-ci avait alors confié les investigations à un juge d'instruction antiterroriste "par un réquisitoire supplétif des chefs d'association de malfaiteurs terroriste, transport détention et fabrication d'engins explosifs en relation avec une entreprise terroriste, détention non autorisée d'armes de catégorie A et port d'armes de catégorie B en relation avec une entreprise terroriste".

Résurgence de l'ultra-droite

Dernières interpellations en date, le 23 mai : deux individus, dont un mineur, ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et laissés libre sous contrôle judiciaire.

Depuis 2017, les services de lutte antiterroriste ont déjà mené au moins trois autres opérations dans la mouvance de l'ultra-droite, dont la résurgence est prise au sérieux par les autorités même si ses capacités d'action sont jugées "limitées", selon une note des services du renseignement intérieur.

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