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"Gilets jaunes" : 264 enquêtes ouvertes pour des violences policières présumées, 40% bouclées

Info RTL INFO RTL - Le rapport d'activité 2018 de l'IGPN sera présenté ce jeudi 13 juin dans l'après-midi. Mais RTL a pu avoir accès aux derniers chiffres concernant les enquêtes liées aux 30 "actes" des "gilets jaunes".

Des violences ont éclaté lors de la manifestation des "gilets jaunes" à Paris, le 16 mars 2019
Des violences ont éclaté lors de la manifestation des "gilets jaunes" à Paris, le 16 mars 2019
Crédit : Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP
Thomas Prouteau - édité par Léa Stassinet
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La crise des "gilets jaunes" a mis en lumière l'Inspection générale de la police nationale, l'IGPN, également appelée la police des police, car c'est ce service qui est chargé de la majorité des enquêtes sur les violences policières dénoncées par les manifestants. 

La patronne de l'IGPN s'apprête d'ailleurs à présenter le rapport d'activité du service pour l'année 2018 ce jeudi 13 juin. En avant-première, RTL vous dévoile les derniers chiffres concernant les enquêtes liées aux 30 "actes" des "gilets jaunes", qui manifestent tous les samedis depuis le 17 novembre.

Depuis le début de la grogne, 264 enquêtes pour des violences policières présumées ont ainsi été ouvertes, et près de 40% ont déjà été bouclées. Un chiffre jamais atteint ni même approché au cours d'un mouvement social, et qui augmente chaque samedi. 

Les LBD et grenades de désencerclement mis en cause

Sur ces 264 enquêtes pour violences policières présumées, 113 concernent des blessures graves, c'est-à-dire qu’elles ont entraîné un arrêt de travail de plus huit jours. La plupart provoquées par des LBD et des grenades de désencerclement, mais aussi par des coups de matraque ou des charges policières.

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L'enjeu pour l'IGPN est d'établir, dans chaque chaque dossier, si la violence a été utilisée légalement par le fonctionnaire visé par la plainte. Par exemple si la tête a été volontairement visée par un LBD, ce qui est interdit, ou si le policier effectuait du maintien de l'ordre dans les règles. 105 enquêtes sont déjà bouclées selon nos informations et ont été renvoyées aux procureurs concernés sur tout le territoire. C'est à eux désormais de décider si les plaintes sont classées sans suite, ou si les policiers doivent être renvoyés devant un tribunal.

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