Municipales 2020 : les 100 communes dans le viseur de Marine Le Pen

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Municipales 2020 : les 100 communes dans le viseur de Marine Le Pen

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Pour le Rassemblement national, les municipales sont l'occasion de transformer l'essai des européennes
Pour le Rassemblement national, les municipales sont l'occasion de transformer l'essai des européennes
© Maxppp - Marc Ollivier

INFO FRANCE INTER - Le Rassemblement National lancera, ce week-end à La Rochelle lors d’un conseil national, sa campagne des municipales, à neuf mois du scrutin. France Inter vous révèle le plan de bataille de Marine Le Pen, là où elle compte décrocher des mairies, réaliser des alliances, accentuer son influence.

"La qualité plutôt que la quantité" : ce pourrait être le slogan de ces élections municipales pour le RN. Traumatisé par le nombre de démissions de conseillers municipaux depuis 2014 (environ 30%) et en manque de ressources humaines, le parti de Marine Le Pen ne va se concentrer que sur une dizaine de départements : pas question de présenter 600 listes partout en France comme il y a 5 ans.

En mars 2020, la flamme du RN devrait être présente dans 400 à 500 communes, et "priorité aux bons départements dans les bonnes régions", explique un conseiller de Marine Le Pen. L’essentiel des forces sera donc concentré dans les Hauts-de-France, le Grand-Est et le Sud-Est, comme le révèle notre carte. Et évidemment, le premier objectif est de conserver les 10 mairies acquises en 2014, et si possible d’en conquérir 20 nouvelles parmi les 100 convoitées.

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Méthodologie : cette carte réalisée par France Inter a été établie grâce à des échanges avec les cadres locaux du RN et en fonction des résultats des dernières élections (2014, 2015, 2017 et 2019). Elle ne répertorie que les villes de plus de 3500 habitants. En orange, les villes ciblées ; en bleu, les villes conquises en 2014.

Le top 10 des villes-clés pour le RN

  • PERPIGNAN (66)

C’est la priorité de ces municipales : faire tomber la capitale des Pyrénées-Orientales, 120.000 habitants. Mission portée par Louis Aliot, déjà élu député de cette circonscription il y a deux ans. En 2014, le compagnon de Marine Le Pen avait recueilli près de 45% des voix au second tour face à l’UMP Jean-Marc Pujol. Aux Européennes, le mois dernier, la droite n’a rassemblé que 7% des voix, contre 30% pour le RN. Pour réaliser ce défi, Louis Aliot a pris ses distances avec les instances dirigeantes du parti : il est de moins en moins présent à Paris.

  • LENS (62)

Cinquième ville du Pas-de-Calais, Lens est situé au cœur du bassin minier, fief du Rassemblement national. En 2017, le candidat FN, José Evrard, y rassemblait au second tour des législatives 48% des voix. Lors des municipales de 2014, le socialiste Sylvain Robert l’a emporté avec 42% des voix, contre 24% pour la liste FN au second tour, en triangulaire. Mais sur ces terres, la droite a quasiment disparu, la gauche part éclatée et affaiblie, le RN espère en profiter. Reste à trouver un(e) bon(ne) candidat(e).

  • BRUAY-LA-BUISSIERE (62)
Ludovic Pajot espère que son ancrage local fera la différence
Ludovic Pajot espère que son ancrage local fera la différence
© Maxppp - Thomas Padilla

Cette autre cité du bassin minier est sans cesse parcourue par son député, Ludovic Pajot, qui sera d’ailleurs la tête de liste pour ces municipales. Son ancrage local pourrait bien faire la différence face au maire sortant socialiste, Alain Wacheux. Le FN avait déjà atteint il y a cinq ans 40% des voix au second tour.

  • DENAIN (59)

Ancienne cité minière du Nord, cette ville de 20 000 habitants est aujourd’hui l’une des plus pauvres de France. Située dans la banlieue de Valenciennes, elle a toujours été aux mains du PCF puis du PS. Le RN s’y est implanté avec la victoire aux législatives de son porte-parole, Sébastien Chenu. Depuis deux ans, le député sillonne cette ville et prépare cette élection municipale. Aux Européennes, le RN y a rassemblé 44% des voix.

  • CARPENTRAS (84)
Marion Marechal Le Pen et Herve de Lepinau à La Tour d(Aigues dans le Vaucluse lors d'une manifestations contre l'accueil des migrantsen 2016
Marion Marechal Le Pen et Herve de Lepinau à La Tour d(Aigues dans le Vaucluse lors d'une manifestations contre l'accueil des migrantsen 2016
© Maxppp - Clement Mahoudeau / IP3,

L’heure de la revanche pour le dauphin de Marion Maréchal Le Pen. Hervé de Lepinau avait perdu d’un rien les législatives en 2017 face à Brune Poirson (50,67%) devenue ensuite secrétaire d’État. Cette fois, il compte bien décrocher la mairie de Carpentras, tenue par la gauche. En 2014, il avait déjà atteint 42% des suffrages. Depuis son "départ" de la vie politique, Marion Maréchal n’y a quasiment jamais remis les pieds.

  • FRONTIGNAN (34)

Dans l’Hérault, Frontignan fait partie des villes les plus favorables au RN. La droite n’avait déjà pas réussi à se qualifier pour le second tour en 2014. En duel face à une liste d’union de la gauche, portée par Pierre Bouldoire, le FN avait rassemblé 43% des voix. Aux Européennes, Jordan Bardella a attiré 37% des suffrages.

  • VAUVERT (30)

Cette commune de Camargue, dans le Gard, a été ces dernières années très favorables au FN, sur les terres de l’ancien député Gilbert Collard. La ville est tenue par la gauche, et en 2014, le FN y avait rassemblé 35% des suffrages. Le successeur de Gilbert Collard à l’Assemblée, Nicolas Meizonnet, devrait beaucoup s’investir dans cette campagne.

  • LA TRINITÉ (06)

Si Nice paraît quasiment acquise à Christian Estrosi, à en croire les sondages, sa petite voisine semble accessible. La commune de la Trinité, limitrophe de Nice, retient l’attention du RN, et pour cause : le parti y a atteint 40% des voix lors des européennes de mai 2019. 

  • TARASCON (13)
Valérie Laupies avait failli l'emporter à Tarascon en 2014
Valérie Laupies avait failli l'emporter à Tarascon en 2014
© Maxppp - Thomas Padilla

Dans cette ville des Bouches-du-Rhône, voisine de Beaucaire (déjà détenue par le FN), Valérie Laupies avait failli l’emporter en 2014 : 47% des voix au second tour. Depuis, cette ancienne prof a claqué la porte du parti et s’est rapproché de Nicolas Dupont-Aignan. Mais l’étiquette RN sera-t-elle toujours aussi forte ? 42% aux Européennes, en tout cas.

  • BRIGNOLES (83)

Sous-préfecture du Var, cette ville de 20.000 habitants avait échappé au FN, Laurent Lopez, en 2014 : 40% au second tour devant une liste d’union de la droite. Cette fois, les hommes de Marine Le Pen comptent profiter de l’affaiblissement des LR pour monter "une liste de rassemblement".

Penser déjà aux régionales

Marine Le Pen aborde ces élections municipales comme la première étape d’une "séquence territoriale". Son objectif : décrocher au moins une région en 2021 à la veille de l’élection présidentielle. Mais pour briser le "plafond de verre" à l’échelle régionale, il faut déjà le briser "à l’échelle cantonale". Les équipes de Marine Le Pen ont donc identifié les cantons qui pourraient basculer lors des élections départementales. Et dans ces cantons, ils vont investir des candidats aux municipales. C’est pourquoi il y aura peu de listes RN dans l’Ouest de la France, traditionnellement défavorable à Marine Le Pen. 

Moins de listes, mais davantage d’alliances

Le RN essaie de nouer des alliances avec des maires sortants sans étiquette, par exemple à Dourges (Pas-de-Calais), à Aimargues (Gard), au Thor (Vaucluse). "Des élus avec qui on a un bon contact et qui ne sont pas sectaires" résume un conseiller du RN. 

Frédéric Boccaletti essaie de monter une "liste d’union" à Six-Fours-les-plages
Frédéric Boccaletti essaie de monter une "liste d’union" à Six-Fours-les-plages
© Maxppp - IP3 / Clément Mahoudeau

L’autre cas de figure, ce sont des personnalités de droite, souvent d’anciens RPR, qui cherchent à monter une liste d’alliance avec le RN. C’est le cas à Agde (Hérault), Uchaud et Milhaud (Gard), et Vidauban (Var). Dans ce même département, le délégué départemental, Frédéric Boccaletti essaie de monter une "liste d’union" à Six-Fours-les-plages. Même démarche portée par Kevin Pfeffer en Moselle dans les communes de Faulquemont et Boulay-Moselle entre autres, ou encore en Gironde à Saint-André-de-Cubzac.

L’ex-ministre de Nicolas Sarkozy, Thierry Mariani, désormais député européen RN, va aussi participer à ces rapprochements en relançant son mouvement "La Droite populaire". Lui qui a été pendant 18 ans député du Vaucluse devrait faciliter les alliances dans le sud-est. 

"Il n’y aura jamais aucun accord avec LR, mais au cas par cas, sur le terrain, on va réussir à s’entendre" Thierry Mariani, ex-ministre UMP

RN et LREM, même stratégie

Le Rassemblement national se trouve finalement dans le même situation que son meilleur ennemi : La République en marche, qui manque aussi d'un maillage territorial. Tous deux comptent profiter de l’affaiblissement de la marque "LR" à la suite des européennes pour nouer des alliances et placer leurs militants, quitte à ne pas briguer la tête de liste. 

Le détail des villes ciblés dans chaque département

  • PAS DE CALAIS 

Au soir des Européennes, il s’agit du meilleur département de France pour Marine Le Pen. Elle y avait décroché, en 2017, quatre sièges de députés, précisément dans le bassin minier. C’est donc là qu’elle va concentrer ses efforts. Le parti vise surtout les communes de Lens, Bruay-la-Buissière, Wingles, Carvin, Grenay, Mazingarbe, Beuvry et Noyelles-Godault (où la mère de Steeve Briois sera candidate). Toutes ces anciennes cités minières sont voisines les unes des autres, proches d’Hénin-Beaumont et se situent dans les circonscriptions déjà conquises par le RN, où la droite a disparu et la gauche paraît affaiblie. 

Le RN tentera aussi sa chance à Montigny-en-Gohelle, Sallaumines, Auchel, Billy-Montigny, Lillers et Courrières. En revanche, le parti de Marine Le Pen n’a aucune chance à Arras, mais va tenter de conquérir Calais : "ce n'est pas gagné face à Natacha Bouchart", concède un élu local, et personne n’a encore été investi. Ils présenteront aussi une liste à Boulogne-sur-Mer, mais "l’ancien ministre socialiste, Frédéric Cuvillier, paraît bien installé" reconnaît un cadre RN.

  • NORD
Sébastien Chenu prépare l'élection municipale de Denain depuis deux ans
Sébastien Chenu prépare l'élection municipale de Denain depuis deux ans
© Maxppp - La voix du Nord / Pierre ROUANET

Dans le Nord, le RN sait qu’il n’a aucune chance de conquête dans la métropole lilloise. Il va donc se concentrer sur l’Est du département, où Sébastien Chenu a été élu député en 2017, et cible les communes de Denain, Hautmont, Bruay-sur-l’Escaut, Trith Saint Léger, Escaudain, Aniche, Ferrière-la-Grande, Douchy-les-Mines, Le Cateau-Cambrésis, Fresnes-sur-Escaut. Et les équipes de Marine Le Pen ont aussi dans leur viseur la ville de Maubeuge et surtout la commune de Saint-Pol-sur-Mer, rattachée à Dunkerque. "Au mieux, on décrochera trois villes dans le Nord", estime un dirigeant du parti "car l’étiquette ne fait pas tout, il faut vraiment trouver des personnalités bien implantées, et ce n’est pas facile"

  • PICARDIE

En Picardie, les scores du RN aux Européennes sont impressionnants, frôlant par endroit les 50% comme à Bohain-en-Vermandois dans l’Aisne. Mais le parti n’a pas encore réussi son ancrage territorial. Aux dernières législatives, ils avaient parachuté par exemple le frère de Florian Philippot et l’énarque Jean Messiha, sans succès. 

En 2014, ils n’avaient décroché que la ville de Villers-Cotterêts dans l’Aisne, et en 2015, le canton de Guise. Cette commune de 5 000 habitants est aujourd’hui dans le viseur du RN, sans doute la plus accessible. Autrement, ils vont essayer de faire tomber dans l’Aisne : Château-Thierry, Chauny et Hirson, sans oublier le fief de Xavier Bertrand, le président de région : Saint Quentin. "Mais, là, on part d’assez loin" avoue un élu local. Dans le viseur, dans l’Oise : Bresles, Mouy, Noyon, dans la Somme : Albert, Roye, Montdidier.

  • GRAND-EST

Dans le Grand-Est, le département le plus favorable est la Moselle. En 2014, Florian Philippot n’avait pas réussi à conquérir Forbach. Cette fois, le parti va aussi et surtout se concentrer sur sa voisine : Stiring-Wendel. Il y aura aussi des listes RN à Sarreguemines, Amnéville, Freyming-Merlebach et Creutzwald. Ce sera plus difficile à l’Hôpital, Petite-Rosselle, Sarrebourg et Saint-Avold. "Mais souvenez-vous, ça paraissait compliqué à Hayange, et au final on a gagné grâce à une quadrangulaire" rappelle un militant. 

En Alsace, la droite parait bien trop implantée pour laisser une petite place au RN. Dans le viseur, dans cette grande région, il reste quelques communes des Ardennes (Givet, Nouzonville, Revin) et le secteur de Lunéville en Meurthe-et-Moselle. 

  • VAUCLUSE

Sur l’ancienne terre d’élection de Marion Maréchal Le Pen et Thierry Mariani, tous les espoirs sont permis, notamment à Carpentras, Cavaillon, Bédarrides et Valréas. Mais tous les regards seront tournés vers Avignon. L’ancienne cité des papes avait échappé au FN en 2014 dans une triangulaire : 47% pour la liste de gauche, 35% pour le FN et la droite à 17%. "En duel, ce sera impossible, mais grâce à une quadrangulaire, on peut s’en sortir", analyse déjà un cadre local. Autrement, le parti se concentra sur Cheval-Blanc, Monteux, Vedène et Sorgues

  • BOUCHES DU RHÔNE

À Marseille, le RN présentera évidemment des listes dans tous les secteurs, mais "la prise de la mairie centrale est impossible" admet un conseiller régional. Stéphane Ravier paraît bien installé dans le 7e secteur, il fonde beaucoup d’espoirs dans les 5e, 6e et 8e secteurs

La grande ville des Bouches-du-Rhône que le RN espère faire tomber, c’est Istres. En 2014, dans une quadrangulaire, ils avaient réuni 33% des voix. Et par ailleurs, les amis de Marine Le Pen tenteront à nouveau leur chance à Tarascon, Vitrolles, Miramas, Gignac-la-Nerthe, Chateaurenard, Châteauneuf-les-Martigues et Saint Victoret. Pendant que le délégué national du RN, Laurent Jacobelli, va lui tenter de prendre Allauch à la gauche.

Laurent Jacobelli vise Allauch
Laurent Jacobelli vise Allauch
© Maxppp - IP3 / Aurelien Morissard
  • VAR

Dans le Var, David Rachline est bien parti pour conserver la ville de Fréjus. Et il va tout faire pour que le RN dirige aussi deux communes voisines : Puget-sur-Argens et Roquebrune-sur-Argens, conquête cruciale pour obtenir "l’agglo". Le parti de Marine Le Pen pourrait aussi cette fois rafler Brignoles (40% au second tour en 2014) et s’intéresse de près à Draguignan. Il y aura des listes également à Six-Fours-les-Plages, au Muy, à Signes et à la Seyne-sur-Mer.

  • ALPES-MARITIMES

Tous les projecteurs seront braqués sur Nice, où Philippe Vardon, influent conseiller de Marine Le Pen, va tenter sa chance, et essayer de faire vaciller Christian Estrosi. "Bon courage", lui souffle un de ses amis, pessimiste. Le RN a davantage de chances, juste à côté, à La Trinité, et dans une moindre mesure à Saint Laurent du Var, et entre Cannes et Antibes, à Vallauris. Ils seront aussi présents notamment à Saint André de la Roche, Carros et Levens.

  • GARD

L’objectif principal, dans ce département, est de prendre l’agglomération de Beaucaire et la communauté de communes de Petite Camargue. Pour cela, le maire de Beaucaire, Julien Sanchez, va essayer de faire "briller la flamme" à Bellegarde (45% des voix aux Européennes). Et sur les terres de l’ex-député, Gilbert Collard, le RN peut croire en ses chances à Vauvert et Saint-Gilles, ce sera bien plus difficile à Aigues-Mortes. Dans le viseur, il y aussi Marguerittes et Pont-Saint-Esprit. Quant au Grau-du-Roi, ils pourraient profiter de la division de la droite, mais partent de loin (6% en 2014). Dans les arènes de Nîmes, enfin, ça s’annonce compliqué. "Mais on va se battre jusqu’au bout" assure l’équipe de Yoann Gilet.

  • HÉRAULT 

Le patron dans l’Hérault s’appelle Robert Ménard. Le maire de Béziers va mener "une liste de rassemblement, sans étiquette". Et il espère que cette stratégie fera des émules autour de lui. Une sorte d’union des droites que l’on pourrait retrouver à Frontignan, Florensac, Lunel et Mèze. Le RN rêve, par ailleurs, de décrocher Agde, mais la droite devrait pouvoir garder cette place forte. 

  • PYRÉNÉES ORIENTALES

Perpignan figure dans le Top 10 des villes ciblées (lire plus haut). Louis Aliot y avait rassemblé 51% des voix au second tour des législatives il y a deux ans, face à une candidate de la majorité. Il sera aussi en campagne dans les communes voisines : Le Soler, Canet-en-Roussillon, Argelès-sur-Mer, Claira, Le Barcarès et St-Laurent-de-la-Salanque.

  • ÎLE-DE-FRANCE
En 2014 Serge Federbusch avait été candidat à Paris aux côtés de l’entrepreneur Charles Beigbeder
En 2014 Serge Federbusch avait été candidat à Paris aux côtés de l’entrepreneur Charles Beigbeder
© Maxppp - IP3 / Christophe Morin

Paris, la capitale, reste inaccessible pour le RN. Le traditionnel candidat, Wallerand de Saint Just, trésorier du parti, pourrait céder sa place à Serge Federbusch. Cet électron libre, désormais proche de la droite libérale conservatrice, avait été candidat à Paris en 2014 aux côtés de l’entrepreneur Charles Beigbeder. Dans la région parisienne, "aucune ville n’est prenable" reconnaît un dirigeant du parti. "Si on sauve _Mantes-la-Ville__, ce sera déjà pas mal"_. En 2014, Cyril Nauth y avait été élu à la faveur d’une quadrangulaire.

  • OUTRE-MER

Lors des Européennes, la liste de Jordan Bardella a réalisé des scores très impressionnants en Guadeloupe, à Mayotte et à La Réunion. Mais aux municipales, la logique locale l’emporte toujours. Et le RN a très peu de relais sur place mais pourrait s’associer à des maires sans étiquette.

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