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Football (Coupe du monde féminine) : la Norvège est décidément toujours au rendez-vous

La Norvège, l’une des pionnières du football au féminin, a assuré sa qualification parmi les seize meilleures formations du Mondial grâce à sa victoire poussive face à la Corée du Sud, ce lundi 17 juin à Reims (2-1). Une vieille habitude.

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Depuis Oslo, elle aura sans doute apprécié le dénouement de cette soirée rémoise même si son scénario, indécis, n’invitait pas à la sérénité. Elle, c’est la Norvégienne Ellen Wille, la première personne à avoir réclamé officiellement auprès du congrès de la Fifa l’organisation d’une Coupe du monde pour les femmes.

 

Jamais la sélection scandinave n’a manqué une édition de la plus prestigieuse des compétitions, sur les huit disputées jusque-là

 

On est alors en 1986 et, cinq ans plus tard, en Chine, se jouera le premier Mondial féminin de l’histoire. La Norvège terminera deuxième avant de goûter au titre de champion du monde l’année suivante.

Dix-huit années ont passé mais les Gresshoppene – les Sauterelles – sont toujours au rendez-vous. Jamais la sélection scandinave n’a manqué une édition de la plus prestigieuse des compétitions, sur les huit disputées jusque-là, empochant au passage le titre olympique en 2000 à Sydney ou enfilant à deux reprises la couronne européenne, en 1987 et en 1993.

Mieux, alors que la formule a évolué avec le temps, passant de douze équipes lors de la première édition à vingt-quatre nations aujourd’hui concernées, la Norvège a franchi sept fois sur huit le cap de la phase de poules. Une régularité comme un héritage à faire perdurer. À voir les partenaires de Maren Mjelde main dans la main, regards tout en détermination fixés sur leur bannière à l’heure d’entonner leur hymne national, « Ja, vi elsker dette landet » (Oui, nous aimons ce pays), on a tout de suite compris.

Caractère et efficacité

Mise sur orbite grâce à un but de l’un de ses joyaux, Graham Hansen, habituelle distributrice de caviars en Bundesliga –  25 passes décisives avec Wolfsburg – et qui évoluera la saison prochaine au FC Barcelone, la Norvège continue d’être en phase avec son histoire. Même si elle a dû, hier, s’employer pour contenir la fougue sud-coréenne.

Avec caractère et efficacité, elle continue aussi d’avancer sans sa superstar, Ada Hegerberg, qui boycotte la sélection parce qu’elle estime que la Fédération norvégienne n’en fait pas assez pour ses filles. Ce genre de continuité peut contribuer à inverser la tendance.

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