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Après la nouvelle baignade en "burkini" à Grenoble, ils invitent à se baigner "à poil"

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Après une nouvelle baignade en "burkini" dimanche dans une piscine grenobloise, un groupe Facebook propose à tous d'aller se baigner "à poil". La mairie, elle, explique qu'aller à l'affrontement ne ferait que donner plus d'ampleur au "buzz".

Initiative sur Facebook d'un groupe nommé "Les jours heureux"
Initiative sur Facebook d'un groupe nommé "Les jours heureux" -

Un peu plus d'un mois après un premier "coup" à la piscine des Dauphins, le groupe de femmes réclamant le droit de se baigner entièrement couverte à Grenoble, appuyé par l'association Alliance citoyenne, a remis ça ce dimanche à la piscine Jean-Bron

Une nouvelle action qui fait réagir. Sur les réseaux sociaux un groupe appelle à se baigner nu dimanche prochain. Une invitation accompagnée d'une courte explication : "Les islamistes veulent imposer le burkini dans les piscines de Grenoble. Le maire de Grenoble fait preuve d'un attentisme et d'une inaction préoccupants."

"Face à cela, nous appelons à la constitution d'un mouvement citoyen, écologiste et laïque : dimanche prochain, nous invitons toutes les citoyennes et tous les citoyens attachés aux valeurs de la République à se foutre à poil devant les commandos en burkini ! Sur les Lumières elles veulent mettre l'éteignoir : ensemble, tombons les peignoirs ! Vive la laïcité décomplexée ! Contre l'islamisme tous à poil pour faire bouger Piolle !"

La ville de Grenoble condamne mais ne veut pas contribuer à donner de l'ampleur au "buzz"

Une "inaction" que conteste l'adjoint au sports grenoblois Sadok Bouzaïene. Il explique que la manœuvre a été soudaine et qu'aller vers un affrontement physique avec ces femmes n'est pas le rôle des personnels de la piscine et n'aurait fait qu'amplifier le buzz recherché. 

"Ces femmes, explique Sadok Bouzaïene, ont enfreint le règlement des piscines qui existe pour des raisons d'hygiène et de sécurité. On n'exclut personne mais il y a des règles". "La première fois, elles n'avaient eu affaire qu'au personnel, cette fois-ci la police les attendaient à la sortie et a pris les identités".  

Et la politique là-dedans ? "La question qui se pose, dit Sadok Bouzaïene, c'est l'Islam politique qui utilise une association et qui veut utiliser des droits à la différence... Ce n'est pas que le problème de la ville de Grenoble c'est un problème national. 98% des piscines de ce pays ont le même règlement".  

"Deux de ces femmes seulement sont de Grenoble, conclut l'adjoint, les autres sont d'Echirolles, de Saint-Martin-d'Hères etc. Je les ai eues en face de moi. Je sais à qui j'ai affaire. Pourquoi elles ne le font pas ailleurs ? Parce qu'elles sont dans le buzz politicien". Un buzz auquel la ville de Grenoble n'a pas envie de donner plus d'écho on l'aura compris.

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