Wolinski, un crayon pour croquer la vie

Cinquante ans de carrière. Cinquante ans de dessins qui font rire là ou ça fait mal. Tout le monde le reconnaît aujourd'hui : l'oeuvre graphique de Georges Wolinski constitue un témoignage précieux de la société française et de ses évolutions post 68.

Le dessinateur évoque la découverte de Hara Kiri alors qu'il accomplissait son service militaire en Algérie, sa rencontre avec Cavanna et ses premiers dessins édités par des revues anarchistes ou communistes qui se battaient contre la censure établie...

Georges Wolinski parle de ses engagements politiques, de mai 1968, de ses premiers postes de responsabilité au sein de publications portées par l'air du temps, de son amour pour les femmes mais aussi des acquis de Mai 68 en ce qui concerne la libéralisation des moeurs.

Dans cette partie, Wolinski évoque ses voyages. Qu'allait-t-il faire dans l'URSS de Bréjnev et la Pologne de Jaruzelski? Acte militant et engagé ? Curiosité journalistique ? Provocation ? Un peu de tout cela à la fois répond-il aujourd'hui en racontant ses escapades de l'autre côté du rideau de fer.

Passant d'un journal d'extrême-gauche à « Paris Match » ou au « Journal du Dimanche », Georges Wolinski a souvent brouillé les pistes idéologiques pour mieux affirmer son style (Ni Dieu, ni maître, ni Parti). Dans ce dernier épisode il livre sa méthode de travail.