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Économie

France : la dette publique a augmenté au 1er trimestre pour atteindre 99,6% du PIB

La dette publique de la France s'est établie à 2.358,9 milliards d'euros à la fin du premier trimestre, atteignant 99,6% du PIB, en hausse par rapport au trimestre précédent, a annoncé vendredi l'Insee dans un communiqué.

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L'Insee a revu à la hausse la dette publique française, pour y intégrer celle de la SNCF, soit 37 milliards d'euros fin 2016 et 39,5 milliards d'euros fin 2017

Rapportée à la richesse nationale, la dette de l'ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, s'est accrue de 43,6 milliards par rapport à fin 2018

AFP/Archives - THOMAS SAMSON

La dette publique de la France s'est établie à 2.358,9 milliards d'euros à la fin du premier trimestre, atteignant 99,6% du PIB, en hausse par rapport au trimestre précédent, a annoncé vendredi l'Insee dans un communiqué.

Rapportée à la richesse nationale, la dette de l'ensemble des administrations publiques, mesurée selon les critères de Maastricht, s'est accrue de 43,6 milliards par rapport à fin 2018, quand elle représentait 98,4% du PIB (2.315 milliards d'euros).

Le ratio de dette publique, qui intègre les comptes de l'Etat, des collectivités locales et de la sécurité sociale, est supérieur à ce stade à l'objectif que s'est fixé le gouvernement pour la fin de l'année 2019, à savoir 98,9% du PIB.

La dette négociable à long terme

D'après l'Insee, cette évolution s'explique par la contribution des comptes de l'État à la dette, qui a augmenté de 42 milliards d'euros sur les trois premiers mois de l'année.

"Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+46,4 milliards d'euros)", et de la contribution des organismes divers d'administration centrale (Odac) à la dette, en augmentation de 1,6 milliard, "presque exclusivement du fait de SNCF Réseau", précise l'organisme public.

La contribution à la dette des administrations publiques locales (Apul), de son côté, a progressé de 1,2 milliard, en raison d'une hausse de l'endettement des régions (+0,5 milliard) et de la Société du Grand Paris (+2,2 milliard).

Mais cette hausse a été compensée par la contribution à la dette des administrations de sécurité sociale (Asso), qui a diminué de 1,2 milliard, "notamment du fait de l'Acoss et de la Cnaf (Agence centrale des organismes de sécurité sociale et Caisse nationale des allocations familiales, ndlr)".

Mise en garde de la Cour des comptes

La publication de ces chiffres intervient trois jours après la sévère mise en garde de la Cour des comptes, qui s'est inquiétée d'une possible dérive des finances publiques, fragilisées par les dépenses et baisses d'impôts annoncées depuis la crise des "gilets jaunes".

"La France est loin d'avoir résorbé ses déficits structurels alors que de nombreux voisins européens ont pratiquement atteint l'équilibre", a prévenu l'institution financière, jugeant "préoccupante" la "divergence accrue" entre la France et ses partenaires.

Le gouvernement, qui a promis que la dette ne dépasserait pas les 100% du PIB, a prévu de ramener ce ratio à 96,8% d'ici 2022, soit une baisse de 1,6 point de PIB sur l'ensemble du quinquennat, au lieu des cinq points de PIB initialement annoncés.

(avec AFP)

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